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L'Union pour la Nation Congolaise (UNC) inter fédération du Nord-Kivu a lancé un appel à la journée ville morte ce lundi 11 mai 2020 en vue de suivre le procès de son leader Vital Kamerhe qui se tient à Kinshasa.
Visiblement, l'appel n'a pas été suivi par la population de Goma, chef-lieu de la province, qui a librement vaqué à ses occupations.
"Tout le monde est devenu chef dans ce pays, comment quelqu'un peut me dire de rester à la maison à cause de ses intérêts privés alors que j'ai une famille à nourrir ? Sans oublier que nous vivons au taux du jour", a déclaré à 7SUR7.CD une commerçante de souliers rencontrée au rond-point SIGNERS.
Malgré l'appel de la fédération à la ville morte, les militants de l'UNC se sont quant à eux déferlés dans la rue la matinée de ce lundi pour revendiquer la libération du directeur de cabinet du chef de l'État, qui pour eux, est innocent.
Après la marche, ils se sont réunis dans leurs bureaux respectifs pour suivre le procès à la télévision nationale.
"J'ai un mauvais présentement car il s'agit d'un acharnement, une parodie de justice politisée. Regardez déjà au départ on commence à ne pas respecter les procédures. Ils veulent à tout prix faire tomber le président Kamerhe", a tonné Oliver Lukubushi, coordonnateur provincial adjoint de la plateforme Soutenons Vital Kamerhe (SVK), pendant qu'il suivait le procès.
Glody Murhabazi, à Goma