La Nouvelle Dynamique de la Société Civile (NDSCI), dit regretter les contradictions dans la communication sur le coronavirus et l'absence des stratégies de prévention dans la province du Sud-Kivu.
Dans une adresse à la presse, cette structure citoyenne a fustigé aussi le fait que le gouvernement provincial du Sud-Kivu a recouru à un bâtiment d'un particulier pour la prise en charge des patients, en lieu et place des 4 hôpitaux précédemment choisis.
"Le gouvernement provincial a pris en location un bâtiment d'un particulier comme centre d'isolement et de prise en charge. Un bâtiment d'ailleurs en chantier. L'argent qu'on est en train de mettre dans la réhabilitation de ce chantier, devrait servir pour réhabiliter un pavillon d'un hôpital de la place pour un objectif durable. La population attend des justifications de la part du gouverneur sur le choix de ce bâtiment. Des conducteurs des bus continuent à garer leurs véhicules dans l'enclos de ce centre. Un patient fait des audios parlant qu'il n'est pas malade. On ne comprend rien. C'est une légèreté dans la riposte. Dans les marchés, les dispositifs de prévention ne sont pas installés", a déclaré Jean Chrysostome Kijana, président national de la NDSCI.
Il déplore en outre les contradictions et les tâtonnements dans la communication de la riposte contre le Covid-19 dans les provinces comme sur le plan national.
"Aujourd'hui, il y a une crise de confiance qui est visible entre les autorités et les citoyens que nous sommes. Avec des contradictions chaque jour, les gens ont tendence à conclure que coronavirus n'est plus une réalité et que c'est une chose faite pour que les dirigeants se retrouvent dans les différentes aides internationales", a-t-il martelé.
Jean Chrysostome Kijana appelle le chef de l'État à remettre de l'ordre dans la communication nationale de la riposte et que la population sache qui doit communiquer , quand et où.
Déogratias Cubaka, à Bukavu