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Le ministre des transports et voies de communication, Didier Manzenga, interdit la circulation sur l'étendue du territoire national de tout véhicule sans plaque d'immatriculation, avec plaque étrangère, avec plaque masquée ou plaque personnalisée.
Cette mesure entre dans le cadre des instructions sécuritaires prises par le ministre des transports le 28 février 2020, pour prévenir la recrudescence des accidents qui causent plusieurs dégâts collatéraux et pertes en vies humaines.
Parmi ces recommandations sur l'identification du véhicule et du conducteur, D. Manzenga oblige à tout véhicule, toute remorque légère, attelée à une automobile d'être immatriculés en RDC.
Une autre obligation est faite à tout conducteur de véhicule de détenir le Certificat attestant cette immatriculation (carte rose, à la rigueur volet jaune).
Le ministre des transports a aussi interdit aux particuliers d'utiliser les plaques de l'État pour leurs véhicules personnels.
Toujours dans ce chapitre, il est demandé à tout véhicule de l'État d'avoir à bord des documents officiels dûment signés par l'autorité compétente.
Aux véhicules des officiers généraux des Forces armées et de la police nationale, le ministre Manzenga oblige le port de la plaque minéralogique officielle en plus de la plaque étoilée.
Pour réduire les risques d'accidents mortels devenus un fait saillant en RDC, il demande donc à l'autorité publique, aux usagers et exploitants de transport d'appliquer, d'observer et de contrôler à la lettre ces recommandations.
Est-ce que le ministre aura suffisamment d'autorité pour faire respecter ses mesures de bon sens ? Rien n'est moins sûr car les plus hautes autorités politiques (ministres et chefs de corps, etc.) sont les premiers à violer ces mesures.
7SUR7.CD fera un bilan de l'application de ces mesures après un mois.
Merveil Molo