Dans une déclaration ce mercredi 29 janvier 2020 à Kinshasa, 121 organisations des droits humains et des représentants des victimes des abus graves commis en RDC, disent avoir constaté qu'une année, depuis l'investiture du chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, aucun signal fort n'a été lancé par son administration en matière de lutte contre l'impunité des crimes graves.
"Nous avons aussi remarqué que la lutte contre l'impunité des crimes graves ne constitue pas l'une des priorités des autorités congolaises alors que le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo prône l'instauration d'un État de droit", disent ces organisations dont l'Association Congolaise pour l'Accès à Justice, (ACAJ).
Afin de lutter contre l'impunité pour les crimes graves, ces 121 organisations proposent notamment la création d'une unité spécialisée mixte composée des magistrats et des enquêteurs civiles et militaires dont la principale mission sera d'enquêter sur lesdits crimes et de poursuivre leurs auteurs devant les juridictions compétentes.
Ces organisations rappellent par ailleurs que 2020 a été décrétée année de l'action par le chef de l'État et considèrent leur déclaration comme une opportunité pour pousser le gouvernement et la Justice à s'engager activement dans la lutte contre l'impunité des auteurs des crimes graves.
Jephté Kitsita