L'Organisation Non Gouvernementale, Femme Main dans la Main pour le Développement du Kasaï Central, (FMMDK), dresse un bilan "sombre" de la situation de femmes Centre-Kasaïennes durant l'année 2019.
C'est Nathalie Kambala Luse secrétaire exécutive de cette ONG qui, au cours d'un point de presse tenu le mercredi 1er janvier 2020 à Kananga, a dressé ce parcours mitigé de la femme.
Elle a révélé que FMMDK, a documenté 614 cas de violences sexuelles.
"Plusieurs activités étaient à notre actif, nous avons dénoncé et orienté les victimes des violences sexuelles à de structures des prises en charges gratuites. Nous avons documenté au moins 614 cas, l'année qui vient de s'écouler. Nous avons crée deux mécanismes pour lutter contre les violences sexuelles, un système d'alerte precose des cas de violences sexuelles en milieu scolaire, une brigade de contrôle et d'alerte des violences sexuelles des femmes et des enfants pendant les vacances", a-t-elle révélé.
Et de poursuivre : "Cette année qui vient de s'écouler, nous avons commencé avec un mauvais résultat des élections législatives provinciales et nationales, nous avons perdu au moins 3 femmes tabassées par leur maris, nous avons perdu 5 filles qui ont avorté, l'unique femme qui était dans le gouvernement Kabuya a démissionné. Aucune femme au bureau de l'Assemblée provinciale, la seule parcelle de la maison de femmes du Kasaï-Central confisquée, c'est trop!!!", s'est exclamée Nathalie Kampala.
Pour terminer, cette actrice de la société civile demande aux partenaires de lui venir en aide afin d'appuyer leurs actions.
Alain Saveur Makoba, à Kananga