Selon le président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC), Christophe Tito Ndombi, le « Forum sur la coopération des médias sino-africains » est une véritable opportunité pour les médias africains quand on considère les thèmes abordés. Notamment « les échanges sur la politique audiovisuelle et cinématographique », « la coopération dans les médias et le renforcement des capacités des professionnels », « la numérisation de la radio et de la télévision et le développement des nouveaux médias ». Pour le président du CSAC, ce sont là autant de « défis auxquels font face nos pays. »
En un mot comme en mille, explique le président de l’autorité de régulation des médias congolais, « c’est un forum important pour les Africains, donc pour les Congolais, surtout qu’il s’inscrit dans le cadre d’une coopération gagnant-gagnant et de développement commun des médias ».
Christophe Tito Ndombi fait remarquer qu’ « en produisant des fictions, des séries, des documentaires, les Africains, les Congolais peuvent créer et développer une industrie cinématographique capable de leur faire gagner de l’argent et de faire connaître l’Afrique ».
Le président du CSAC est convaincu que « si les Africains profitent de cette coopération, ils pourront organiser leur migration numérique, améliorer la quantité et la qualité de leurs productions, créer des ressources, des emplois, entretenir leurs valeurs culturelles... Bref, ce qu’il faut dans le domaine des médias pour avoir un avenir ».
De notre envoyé spécial à Beijing,
Didier KEBONGO