Le président de l’Assemblée nationale est indexé dans le blocage «délibéré» de la programmation en plénière des rapports des commissions d’enquêtes parlementaires. Il s’agit notamment de l’audit ajourné depuis la session de mars 2015, de la gestion du bureau de la Chambre basse du Parlement.
Le député Emery Okundji (Fonus-Opposition) monte au créneau pour fustiger ce qu’il considère comme blocage « délibéré » du bureau de l’Assemblée nationale sur l’examen en plénière des rapports d’enquêtes parlementaires.
Dans une correspondance adressée au président de ‘Assemblée nationale depuis vendredi 4 décembre avec ampliation aux présidents des groupes parlementaires, l’élu de Lubefu invite urgemment le bureau de la Chambre basse du Parlement à programmer avant la clôture de la session de septembre 2015, le rapport d’audit de la gestion du bureau de l’Assemblée nationale et le rapport de la commission d’enquête parlementaire sur les Fonds de promotion de l’industrie (FPI).
Approché, l’auteur de la correspondance indique demeurer encore sans suite de son rappel fait au bureau. A défaut d’être finalement entendu, cet élu du peuple se réserve le droit de recourir aux dispositions de l’article 26 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale pour initier une pétition contre le président de la Chambre.
Au sujet des rapports des commissions d’enquête, le député Fonus a rappelé que l’assemblée plénière avait décidé, au cours de la session ordinaire de mars 2015, d’examiner en priorité le rapport d’audit de la gestion du bureau de l’Assemblée nationale en session ordinaire de septembre en cours. « Ce qui n’est pas le cas », regrette-t-il. S’échiner à se faire contrôler, susciterait sans doute des suspicions dans la gestion du bureau de l’Assemblée nationale. Ce qui impliquerait la violation du règlement intérieur de la Chambre qui impose au bureau cet exercice de rendre compte à qui de droit.
Aussi Emery Okundji informe-t-il que la commission d’enquête parlementaire sur le Fonds de promotion de l’industrie, venait de déposer son rapport au bureau de l’Assemblée nationale. Son examen en plénière n’est toujours pas envisagé. Ce qui est le cas des autres rapports de commissions d’enquêtes parlementaires déposés, pourtant, dans les délais règlementaires impartis au bureau de l’Assemblée nationale. « Ils n’ont jamais été examinés », fustige-t-il.
Par LP