La demande est formulée dans un Manifeste signé, le mardi 27 octobre 2015, par plusieurs structures de la Société civile congolaise, à Kinshasa. Les initiateurs et auteurs du document souhaitent que les acteurs politiques, impliqués dans l’impasse du processus électoral, se retrouvent pour produire un ‘‘Pacte Républicain’’, dans le respect de la Constitution.
Ils viennent de JED, le cas de Tshivis Tshivuadi ; de la Ligue du Peuple, allusion faite, ici, à l’ex-Ministre de Mzee Kabila et écrivain Didier Mumengi ; de l’Association des Anciens Etudiants de Lovanium-UNAZA-UNIKIN, représentée au CEPAS par Modeste Mbonigaba ; du Conseil de l’Apostolat des Laïcs Catholiques du Congo, engagé dans l’affaire par Crispin Nlanda Ibanda ; du Réseau d’Organisations des Droits Humains et d’Education Civique d’Inspiration Chrétienne, avec le Père jésuite Rigobert Minani ; de l’ASBL ‘‘Debout Congo’’, conduite par Norbert Yamba Yamba ; et de la Fondation ENTREPRENDRE d’un certain Al Kitenge Lubanda. Ils se sont réunis au CEPAS pour s’interroger sur les maux qui minent l’évolution du processus démocratique et électoral du pays. Ces membres de la Société civile congolaise pour le salut de la Nation, se demandent pourquoi le respect de la Constitution peut soulever d’aussi âpres polémiques, quand on sait qu’un pays où le respect de la Constitution pose problème est une société en panne de vie républicaine civilisée. Progressant dans leur analyse du contexte sociopolitique, les initiateurs et ceux qui adhéreront au Manifeste en question, ne comprennent pas que les enjeux électoraux suscitent chaque fois des combats oratoires acerbes, que la société soit plongée dans la terreur, la peur et la désolation, préparant ainsi des lendemains d’explosion de violence. Les élections, déclarent-ils, sont, sous d’autres cieux, une occasion de confronter pacifiquement des intelligences et des projets. Ils vont jusqu’à se demander les raisons pour lesquelles le pouvoir n’a plus jamais voulu organiser les élections des Sénateurs, des Députés provinciaux, des Gouverneurs, conformément à la Constitution. Pis encore, les 26 provinces peinent encore à se mettre effectivement en place. Et, dans cette confusion, le calendrier électoral global n’a pas connu un début d’exécution, depuis sa publication, le 12 février 2015. On ajoute à cela, le fait que la République, depuis 2006, fonctionne avec un Etat infirme, privé d’institutions majeures, notamment, le Conseil d’Etat et la Caisse nationale de péréquation. Comble de ridicule, la RDC est le seul pays au monde où les habitants vivent sans carte d’identité nationale. Après avoir peint ce sombre tableau de la situation du pays, le Manifeste de la Société civile congolaise pour le salut de la Nation fait 5 recommandations. Le Président de la République est invité à prendre rapidement des décisions politiques en vue de rétablir la confiance et de recréer un climat de paix dans la société. Les acteurs et organisations politiques se doivent d’assumer pleinement leur rôle de vigiles et gendarmes de l’action gouvernementale. Le Premier Ministre et ses Ministres, les Députés et Sénateurs, ainsi que les Gouverneurs et grands commis de l’Etat sont appelés à mettre de côté, les intérêts personnels pour défendre, enfin, l’intérêt général. Les opérateurs économiques, les hommes d’affaires, les commerçants, les banquiers et les entrepreneurs vont mettre la main à la poche, pour apporter leur contribution décisive afin d’alléger les souffrances des chômeurs et la paupérisation des travailleurs et employés congolais. Les membres de la Société civile, toutes tendances confondues, ont l’obligation de construire une société civile forte, vigilante pour le respect des droits humains. Si le principe du dialogue est posé, il faudra, toutefois, en définir les modalités pratiques de convocation. Pour ce faire, il faudra une bonne dose de sursaut d’orgueil patriotique.
La Pros.
Manifeste de la Société civile congolaise, pour le salut de la Nation, par un « dialogue citoyen »
L’heure est grave : notre pays est en danger. La Nation est bloquée. Le processus démocratique est dans l’impasse. Notre salut est dans un dialogue de 4 vérités : un dialogue citoyen.
Nous, membres de la société civile et forces vives de la nation, sommes témoins du drame que vivent au quotidien des millions de Congolais : nos enfants, nos parents, nos sœurs et nos frères.
- Nous déplorons la paupérisation des fonctionnaires et des travailleurs qui, incapables de subvenir à leurs besoins les plus essentiels malgré leur travail, survivent, la mort dans l’âme, par la mendicité, la corruption, les pots de vin et le petit vol quotidien au travail.
- Nous dénonçons le détournement des deniers publics, l’enrichissement illicite, la protection des crimes économiques et la corruption qui, de plus en plus, s’institutionnalisent, avec leurs corollaires : l’impunité, la culture de contournement des normes et des règles, le coulage des recettes publiques de l’Etat, l’incivisme généralisé, lesquels sapent les fondements moraux et éthiques de notre société.
- Nous nous inquiétons fortement du désespoir des jeunes et de l’errance de ces enfants va-nu-pieds, en guenilles qui envahissent les grands centres urbains en tant que mendiants professionnels, mais aussi en brigands, car ils ne trouvent rien à manger et sont sans avenir, s’exposant en même temps aux risques de violences, de viol et de prostitution.
- Nous nous élevons contre la tragédie de ces pères et mères de famille qui se savent incapables de faire face aux besoins de santé, de scolarité, de nutrition et d’habillement de leurs enfants, et qui, parfois à leur corps défendant, noient leur souffrance dans la drogue, l’alcool, si ce n’est dans la prière, les églises étant devenues les seuls lieux de refuge porteurs d’espérance.
- Nous nous indignons contre la banalisation de la guerre et de l’insécurité à l’Est de notre pays, où des pans entiers du territoire national sont occupés par des groupes militaires étrangers, qui massacrent à volonté nos compatriotes, pillent nos ressources stratégiques, incendient nos villages, ravagent nos récoltes, détruisent les forêts et les écosystèmes du pays, violent nos filles, nos sœurs, nos mères et même nos grands-mères, sans subir des sanctions à la hauteur des horreurs qu’ils commettent jour après jour.
- Nous sentons notre humanité humiliée par la persistance de ces maux qui deviennent caractéristiques de la société congolaise, tels que : le génocide silencieux des maladies bénignes, les coupures intempestives du courant électrique, le manque de fourniture d’eau potable, la prolifération des nid-de-poule sur nos routes, l’envahissement de la saleté et de l’insalubrité qui transforment nos rues et bon nombre d’espaces publics en dépotoirs sauvages, la razzia des moustiques dès le crépuscule, la ruée des mouches dès l’aube…
Ce drame n’est pas une malédiction. Il n’est pas non plus une fatalité. Ce drame est le contrecoup du déficit de conscience citoyenne de chacun et de nous tous. Mais surtout, il est le résultat à la fois de l’égoïsme des élites et des erreurs politiques chroniques.
Comble de malheur : aucun Congolais ne croit que nos politiciens ne soient à même de changer les choses ! Tel est le drame congolais.
Il nous fait craindre que l’impasse politique dans laquelle se trouve aujourd’hui la vie nationale ne fasse basculer le pays dans le chaos !
Il donne à penser que nous sommes un peuple incapable, inconscient, surtout que depuis l’indépendance du 30 juin 1960, comme dans une tragédie sans fin, le pays tourne en rond dans un cycle infernal d’échecs.
Celui ou celle qui nie ces réalités n’aime pas le Congo et n’a aucune considération pour le peuple congolais.
Toujours plus nombreux sont ceux et celles d’entre nous qui se posent les questions ci-après :
- Pourquoi le respect de la Constitution peut soulever d’aussi âpres polémiques, quand on sait que le pays où le respect de la Constitution pose problème est une société en panne de vie républicaine civilisée ?
- Pourquoi dans notre pays, les enjeux électoraux suscitent chaque fois des combats oratoires acerbes plongeant la Société dans la terreur, la peur et la désolation, préparant ainsi des lendemains d’explosion de violences ? Alors qu’ailleurs, les élections donnent lieu à des confrontations pacifiques des intelligences et des projets politiques, toutes tournées vers la quête des voies et moyens pour faire sortir le peuple de la pauvreté et le pays de l’indignité du mal-vivre national.
- Qu’est-ce qui explique que notre pays n’ait pas pu, depuis 2011, organiser les élections des sénateurs, des députés provinciaux, des Gouverneurs et Vice-gouverneurs, conformément aux articles 105,110,197,198 de la Constitution ?
- Pourquoi depuis février 2006, les 26 Provinces prévues à l’article 2 de la Constitution peinent-elles encore à se mettre effectivement en place ?
- N’est-il pas honteux pour la gouvernance de la République que le calendrier électoral global publié par la Commission Electorale Nationale Indépendante, le 12 février dernier, dès le lendemain de la promulgation de la loi électorale par le Chef de l’Etat, ne connaisse aucun début d’exécution et soit aujourd’hui d’ores et déjà caduc ?
- Comment comprendre que depuis 2006, sans se gêner, la République fonctionne avec un Etat infirme, privé des Institutions majeures prévues par la Constitution, notamment, le Conseil d’Etat, la Caisse nationale de péréquation, etc. ?
- Combien d’habitants sommes-nous ? Nul ne le sait effectivement ! pire encore, nous sommes le seul peuple au monde vivant sans carte d’identité nationale !
Depuis 1960, chaque fois qu’on change, rien ne change et tout devient pire qu’avant ! Saisissons l’état de crise dans lequel le pays est plongé aujourd’hui pour entreprendre une remise en question collective de nos agissements, afin que dorénavant, nos actes construisent, façonnent et enracinent le bien-être national.
Comment conjurer ce drame qui déshonore notre humanité ? Comment desserrer l’étau de l’intolérance et de la méfiance mutuelle qui fait que les hommes politiques, suspicieux les uns envers les autres, évitent de se voir au grand jour et de dialogue pour sauver la patrie en péril ?
En tant qu’élites et forces vives de la nation, mettons un terme aux stratégies et manœuvres dilatoires que bon nombre d’entre nous manient cyniquement, dans le seul but d’assouvir des intérêts personnels.
Hissons-nous plutôt à la hauteur de ce que notre peuple espère, notamment bien penser la conception d’un pouvoir d’Etat, qui soit dorénavant voué à chercher de manière déterminante et concertée, les voies susceptibles de nous mener concrètement à l’édification d’une terre congolaise prospère pour tous.
Nous disons bien : « penser l’exercice du pouvoir d’Etat », et non pas « le repenser », parce que la Constante descente aux enfers de la Société congolaise prouve à suffisance que l’élite politique n’a jamais développé en profondeur une pensée rationnelle et systématique d’un exercice de la responsabilité politique axé sur la recherche et la construction du bonheur national.
Voilà pourquoi, nous sommes persuadés que sans un dialogue des 4 vérités, un avenir sombre se profile à l’horizon du pays.
Ainsi, à travers ce manifeste, nous lançons aujourd’hui un appel pour « un dialogue citoyen ».
Ce dialogue est dit citoyen parce qu’il mettra l’intérêt général au centre des négociations. Il est citoyen parce qu’il exigera un compromis politique historique, assorti d’un agenda électoral viable et accepté patriotiquement par tous.
Ce dialogue est enfin citoyen parce qu’il a vocation à donner à la société congolaise « un Pacte Républicain », qui imposera un cadre éthique et un modèle de société à bâtir auxquels aucun responsable politique ou économique ne pourrait et ne saurait déroger.
Ce dialogue citoyen, c’est la voie royale pour faire sortir le pays de l’impasse où il se trouve à présent ! C’est notre seule chance au changement dans la paix et pour la paix !
En effet, à y regarder de près, la condition sine qua non du sursaut collectif pour le redressement économique et social de notre pays, c’est avant tout un consensus national courageux autour des grandes questions, des valeurs essentielles et des principes-éthiques susceptibles de féconder l’exercice du pouvoir politique et de fonder notre existence en tant que peuple civilisé.
Dans le respect de la Constitution, allons au dialogue en conscience que la violence sous toutes ses formes n’est pas une alternative !
Nous, initiateurs et signataires de ce manifeste :
- Nous déclarant fortement interpellés par cette situation qui menace de faire sombrer notre pays dans des nouveaux drames, mais convaincus que les clés pour sortir de cette crise sont en nous et nulle part ailleurs :
- Rappelant à tous ceux et à toutes celles qui se considèrent « élites » et « forces vives congolaises » le devoir de respect de la Constitution, qui est l’expression d’amour profond pour la nation congolaise et de sincère considération pour le peuple congolais ;
- Exhortons avec force :
- Le Président de la République à se mettre à la hauteur de ses devoirs du moment, à entendre les cris du peuple congolais en détresse, à mettre en avant, en sa qualité de Chef de l’Etat, les intérêts supérieurs de la nation, dont l’existence même est menacée. Nous le prions de prendre rapidement les décisions politiques qui s’imposent, en vue de rétablir la confiance et de recréer un climat de paix dans la société, pour enfin rediriger le pays sur la voie de la cohésion nationale et de la construction du mieux-être général.
- Les acteurs et organisations politiques à assumer pleinement leur rôle de vigiles et gendarmes de l’action gouvernementale, mais chaque fois mus sincèrement sur la volonté de chercher des solutions rapides et efficaces aux nombreux et urgents problèmes de la population. Car ces problèmes sont souvent oubliés au profit des luttes stériles et interminables pour le pouvoir.
- Les gouvernants, du Premier Ministre aux Ministres, des Députes aux Sénateurs, ainsi que les gouverneurs et autres grands commis de l’Etat, à mettre de côté les intérêts personnels pour défendre enfin l’intérêt général, à créer un Etat puissant au service du peuple, à élaborer et à mettre en œuvre, dans le plus bref délai, un programme d’urgence concret et efficace pour alléger les souffrances de la population et faire sortir enfin notre pays de la honte du mal-vivre national.
- Les opérateurs économiques, les hommes d’affaires, les commerçants, les banquiers et les entrepreneurs, à prendre conscience de la nécessité d’apporter leur contribution décisive dans la recherche des solutions appropriées aux graves problèmes socio-économiques du pays et en priorité, celui de l’allègement des souffrances des chômeurs et la paupérisation de leurs travailleurs et employés congolais.
- Les membres de la Société Civile : syndicalistes, activistes des organisations non Gouvernementales, autorités religieuses, intellectuels, journalistes, éducateurs, étudiants, etc., à construire une société civile congolaise forte, vigilante pour le respect des droits humains et du progrès social dans la société, et à renforcer pour cela notre conscience citoyenne dans le but de mieux entretenir un activisme patriotique qui aide réellement notre pays à sortir de cette impasse et à connaître la dignité d’une vie nationale immergée dans la recherche du bien-vivre de chacun et de tous.
Pour cela, nous invitons toutes les forces vives de la nation au sens du dialogue, de la négociation et de l’écoute, qui est preuve de patriotisme et de maturité politique, et sans lequel le vivre.
Acceptons patriotiquement le devoir historique de nous serrer les coudes pour éviter une issue violente à l’impasse où se trouve notre pays aujourd’hui !
A vous tous et vous toutes, très chers compatriotes,
- Prenons conscience que l’impératif d’un agenda électoral apaisé commande de nous unir en vue de poser, dans le dialogue et la sérénité, les vrais problèmes du pays et de dégager un consensus sur les choix socio-économiques et politiques à faire pour sauver le pays en danger d’une instabilité aux préjudices incalculables.
- Devenons davantage conscients que le peuple congolais qui vit dans sa chair et dans son âme cette misère qui l’humilie et qui le déshumanise, n’est pas disposé à rater ce nouveau rendez-vous capable de changer définitivement le cours du destin national !
A vous, hommes et femmes qui êtes aujourd’hui acteurs politiques impliqués dans cette crise :
- Acceptez, dans un élan d’humilité et de patriotisme, de vous asseoir autour d’une table en vue de trouver, ensemble, une solution congolaise décisive à cette impasse qui interpelle votre amour du pays et votre volonté de vous mettre au service du peuple.
- Soyez conscients que le Congo se meurt et que vous avez le devoir, avant tout le monde, d’accourir à son chevet.
Par ce manifeste pour un dialogue citoyen, nous formulons le vif souhait que les forces vives de la nation qui se trouveront dans ce forum historique, en sortent avec un pacte républicain qui sera source du fonctionnement éthique de la responsabilité politique.
Aussi, humblement mais fort patriotiquement, nous invitons l’ensemble des forces vives de la nation et tous ceux qui se sentent concernés, à nous rejoindre en s’appropriant cette initiative de salut national.
Ainsi, par la signature de ce manifeste, chacun de vous, chacune de vos organisations aura marqué son adhésion à l’idée que le dialogue étant une démarche structurante de la responsabilité sociétale, il est en réalité le facteur essentiel de la crédibilité de tout engagement citoyen réellement mis au service de la nation et du peuple.
Ce manifeste s’adresse à vous, hommes et femmes prêts à vous mobiliser et à coopérer pour construire ensemble la République Démocratique de demain.
Ce manifeste n’a qu’une ambition, et une seule : « forger le sursaut civique des élites congolaises, afin que naisse et s’enracine une classe politique patriotique et constructive».
Debout Congolais, peuple ardent… Pour de bon prenons le plus élan !
Nous, initiateurs et signataires de ce manifeste, nous n’avons qu’un rêve ! c’est voir les forces vives congolaises participants à ce dialogue citoyen, valoriser leurs convergences et débattre de leurs désaccords les yeux dans les yeux, en œuvrant pour que le pays en sorte armé d’un « compromis politique » pour le salut de la nation et d’un « Pacte Républicain » pour un nouvel ordre politique et moral.
Ce « Pacte Républicain » devra permettre aux forces politiques, économiques et sociales de polir ensemble leurs expertises et savoir-faire, en vue de construire avec détermination le Congo que nous voulons pour nous-mêmes et pour les générations futures.
Le défi est certes considérable, mais c’est en mettant l’intérêt général avant nos besoins personnels que nous le relèverons ! Soyons nombreux à signer ce manifeste pour rendre possible ce dialogue citoyen et bâtir un pays plus beau qu’avant…dans la paix !
Puisse ce « dialogue citoyen » être le tout dernier forum national, et que cette rencontre décisive façonne une Société congolaise dialogale à jamais, où le dialogue est permanent, où sont garantis les droits proclamés dans la Constitution, où seuls la compétence, le mérite personnel et les principes de dignité, de probité et de performance dans la vie professionnelle déterminent le statut, la fonction, la promotion et les avoirs des gens dans la société, où les biens publics sont sacrés, où la reconstruction du pays se fait en conformité avec les principes fondamentaux énoncés notamment par la Charte des Nations Unies, la déclaration universelle des Droits de l’Homme, la Convention Internationale des Droits Economiques, Sociaux et Culturels, les Conventions pour la biodiversité et l’environnement, ainsi que toutes les normes et tous les principes pertinents du droit international.
Fait à Kinshasa, le 27 octobre 2015
Les initiateurs
- Tshivis TSHIVUADI : JED (journaliste en Danger)
- Didier MUMENGI : Ecrivain-Ligue du Peuple
- Modeste MBONIGABA : Alma (Association des Anciens Etudiants de LOVANIUM-UNAZA-UNIKIN)
- Crispin Nlanda IBanda : CALCC (Conseil de l’Apostolat des Laïcs Catholiques du Congo)
- Père Rigobert MINANI s.j: Rodhecic (Réseau d’Organisations des Droits Humains et d’Education Civique d’Inspiration Chrétienne)
- Norbert Yamba Yamba : Asbl ‘’Debout Congo’’
- Al KITENGE Lubanda : Fondation Entreprendre
Les premiers signataires et co-auteurs du Manifeste
- Sylvain LUMU Mbaya : Ligue des Electeurs – L.E.
- Marie-Madeleine KALALA : Cause commune
- Faustin SUKARI ELOMBE : Artiste dramatique
- Georges TSHIONZA MATA : Equipe-Pays/Consolidation de la Paix et Renforcement de l’Etat post-conflit
- Jean-Marie Ntantu-Mey : Conseil National de la Culture (CNC) & Bureau d’Actions et d’Eveil Culturel (BAC)
- Professeur Kambay Bwatshia : Centre de recherche ‘’EUGEMONIA’’
- Robert Kabakela Mulumba : Nouvelle Société Civile Congolaise
- Me Marie André Muila Kayembe ONGDH ‘’ TOGES NOIRS’’
- Florimond MUTEBA : CEDA-RDC (Centre d’études et de gestion du développement en Afrique)
- Jean-Bosco PUNA : Synecat (Syndicat des enseignants catholiques)
- Léonnie Kandolo : PES (Protestant Enfant Sida)
Félix KABUYA KAYAMBALA : CEPETEDE (Centre de perfectionnement aux techniques de développement)