Le secrétaire exécutif de la CIRGL satisfait de l’évolution politiques et sécuritaire

Vendredi 26 septembre 2014 - 11:57

Région des Grands Lacs

Le secrétariat exécutif de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs se réjouit des avancées positives constatées dans l’application de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba. Une page est en train d’être tournée et la RDC va reprendre sa place dans le concert des nations.

L’évolution de la situation politique et sécuritaire dans la région des Grands Lacs a été examinée dernièrement à New York lors de la quatrième réunion de haut niveau du mécanisme régional de suivi de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba. Rencontre à laquelle a pris part le secrétaire exécutif de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), le prof. Ntumba Luaba, renseigne le site web de Radio Okapi.

Il a fait savoir que les choses ont beaucoup évolué en changeant dans la bonne direction/ Pour lui, « la situation est irréversible et une page est en train d’être tournée et la RDC va reprendre sa place dans le concert des nations », fait remarquer la source. Laquelle a noté que le secrétaire exécutif de la CIRGL a affirmé qu’« il y a eu un temps pour faire la guerre. Maintenant, c’est le temps de la paix. Il y a eu un temps où on a tout détruit. Maintenant, c’est le temps de la reconstruction ».

Et Ntumba Luaba d’ajouter : « Quand vous allez, sur le terrain, dans le Nord-Kivu, vous allez déjà vivre les dividendes de la paix et voir circuler les personnes et leurs biens. C’est déjà une bonne chose. Aujourd’hui, des gens vont de Kinshasa à Kisangani, jusqu’en Ituri. Avant, on ne pouvait même pas rêver. Le district d’Ituri était un terrain occupé par des groupes armés ».

On ne peut empêcher personne d’être optimiste, à l’instar du secrétaire exécutif de la CIRGL. Toutefois, il y a lieu de se demander où sont passés les éléments du Mouvement du 23 mars (M23), réfugiés au Rwanda et en Ouganda, qui se sont volatilisés simultanément dans la nature. Surtout, que sont-ils devenus ? La Mission de l’ONU pour la stabilisation du Congo (Monusco) a promis une enquête. On ose croire qu’elle se poursuit.

On ose espérer que, de son côté, le gouvernement a également initié la sienne. Car, sait-on jamais, le M23 est capable de se réorganiser militairement.

Qu’à cela ne tienne, comme le coordonnateur national du mécanisme de suivi de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, François Muamba Tshishimbi, l’a martelé dernièrement, « il faut que la République démocratique du Congo retrouve la paix et la stabilité pour s’occuper d’autres problèmes de développement ». Une volonté de la communauté internationale et un souhait ardent du peuple congolais qui tardent à se matérialiser.

Pour rappel, l’Accord-cadre d’Addis-Abeba a été signé le 24 février 2013 par onze pays africains. Les chefs d’Etat des pays des Grands Lacs s’étaient engagés à respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale des pays voisins ; et à ne pas soutenir, de quelque façon que ce soit, les groupes armés. Ce qui ne semble pas être le cas pour le Burundi, le Rwanda et l’Ouganda qui, de temps en temps, foulent aux pieds, impunément, cet Accord.

 

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