La société congolaise des postes et télécommunications (SCPT) pourtant en cours de réhabilitation, n’arrête de forcer l’administration de tous. Alors qu’elle était comptée, il y a peu, parmi les entreprises moribondes, voici qu’aujourd’hui, elle renait de ses cendres grâce à la perspicacité et surtout la bonne foi des nouveaux managers placés à la tête cette unité de production.
Plus de 1000 demandes d’emplois sont parvenus à ce jour à la direction des ressources humaines. Les candidats qui sont pour la plupart des jeunes capables d’entamer une carrière professionnelle se sont rendus à l’évidence que la SCPT est en train de reprendre progressivement ses lettres de noblesse.
Le chiffre exorbitant, mais provisoire ici annoncé, doit interpeller le gouvernement pour prendre dès à présent, le taureau par les cornes. On ne peut s’engager efficacement dans la voie de la modernité et de l’émergence avec une jeunesse improductive et une population active vieillissante.
Le cas évoque de la SCPT n’est qu’un arbre qui cache la forêt. Car on noterait le même afflux et même avec plus d’engouement auprès des entreprises publiques qui procéderaient au recrutement des jeunes gens on a enregistré le même phénomène avec la nouvelle entreprise de transport aérien dite « Congo Air Ways ».
Les jeunes qui s’y sont rendus en masse pour chercher du travail ont été surpris de constater qu’il n’y avait plus de places vacantes. Alors a-t-en recruté les travailleurs en toute discrétion ? On ne saurait l’affirmer.
Pour le cas de la SCPT, il s’est avéré que la majorité du personnel en activité est éligible à la retraite. Nécessite il y a donc de rajeunir le personnel. Toutefois il faudrait éviter de frustrer les partants à la manière des partants volontaires de 2004 qui .attendent encore le paiement des indemnités de sortie.
Par G.O