
Crise politique oblige, Rudy Mandio jeune activiste de droits humains et président du parti politique Peuple au Service de la Nation (PSN en sigle), a pris à nouveau la parole pour fixer l'opinion sur la journée ville morte projetée pour le mardi 23 août par le Rassemblement. Il en a aussi profité pour aborder les sujets d'actualités brûlantes.
Sans ambages, Rudy Mandio demande à la jeunesse Congolaise de tous les coins du pays à respecter la journée ville morte de ce mardi 23 août 2016. Il en donné les explications en soutenant que les enjeux politiques de l'heure concernent la jeunesse dit- il. Son avenir et son devenir en dépendent car d'après Rudy Mandio la jeunesse est majoritaire dans la population Congolaise. C'est pourquoi ajoute Mandio, la jeunesse a le devoir de faire échec au conglomérat des conspirateurs contre le Congo et sa constitution. La majorité de la population Congolaise vit au jour le jour se désole-t-il. En d'autres termes " qui ne sort pas, ne mange pas", alors nous devons faire preuve de sacrifice pour que notre avenir soit meilleur, sinon nous souffrirons à jamais, notre misère n'aura pas de fin, exhorte Rudy Mandio. Ce jeune politicien parle de la misère et la désolation que vit la population Congolaise qui selon lui seraient une conséquence de la mauvaise gouvernance liée à la mauvaise foie de nos dirigeants.
COMMITE PRÉPARATOIRE DU DIALOGUE Le président du PSN considère comme une provocation le fait que monsieur Edem Kodjo, en dépit de sa récusation par le Rassemblement en tant que facilitateur, s’entête à convoquer sa commission préparatoire le 23 août 2016 défiant ainsi toute la nation congolaise. LIBÈRATION DES PRISONNIERS POLITIQUES Le PSN considère cet acte comme une preuve de mauvaise foie et manque de volonté politique de la part du chef de l’Etat et son gouvernement. Ces mesures de libération sélective n’ont nullement rencontré les préalables nécessaires pour la tenue du dialogue. "Nous n'avons pas demandé au chef de l'État de libérer les personnes déjà libres mais plutôt des prisonniers et la liste des noms comportant les détails cas par cas de tous les prisonniers a été remise au facilitateur par la voie du Rassemblement" affirme l'activiste des droits humains. Ladite libération des prisonniers politiques est un mensonge à ciel ouvert et la non-annulation des poursuites judiciaires (procès politiques) dont est victime notamment Moïse Katumbi, démontrent le manque de volonté politique de Kabila et constitue l’obstacle majeur pour la mise en œuvre de la résolution 2277 du Conseil de sécurité des Nations unies, estime Rudy Mandio.
JEUNESSE POUR ALTERNANCE Nos grands-parents ont lutté pour l'indépendance vers les années 1960, en 1990 nos parents ont lutté pour la démocratie et en 2016 il est de notre devoir, nous jeunesse, de lutter pour l'alternance démocratique soutient R. Mandio. Cela n'est possible qu'avec l'organisation des élections dans les délais constitutionnels poursuit-il. Toute manoeuvre politique ne peut en aucun cas empêcher le peuple Congolais à atteindre son objectif qui est un état de droit par une alternance crédible dit-il. La position du PSN est claire, dialogue ou pas, élection ou pas, alternance doit avoir lieu rappelle le président du PSN. Déjà le 20 septembre le préavis du président de la République sera opérationnel, une date constitutionnelle à laquelle la CENI doit convoquer la présidentielle prévient Mandio. Les massacres de Beni confirme une fois encore l'incapacité du gouvernement Congolais d'assurer la sécurité de la population et cela se manifeste par le manque de l'autorité de l'État sur l'étendue du territoire national note le président du PSN. La solution reste la restauration de la dite autorité de l'État par l'élection d'une nouvelle classe politique crédible pour remplir ces devoirs patriotiques a-t-Il conclu au cours d'un entretien téléphonique avec la rédaction de 7SUR 7.CD à partir de l'Afrique du Sud le lundi 22 août.