La situation sécuritaire du pays et les obstacles qui bloquent le processus électoral en RDC sont parmi les questions fondamentales examinées par les membres de la Société civile/Forces vives réunis en Congrès au Centre Nganda de Kinshasa.
Les délégués des Coordinations provinciales de la Société civile /Forces vives et les membres de la Coordination nationale se sont réunies en Con- grés, depuis le 21 octobre 2015, a Centre catholique Nganda de Kintambo. Objectif poursuivi réfléchir sur la situation politique, économique et social de la République démocratique du Congo.
Pendant trois jours, les participants vont dresser un état des lieux de la situation sociopolitique du pays en mettant un accent particulier sur les obstacles qui handicapent la bonne marche du processus électoral en RDC. Outre cette question, ils vont également aborder la question relative à la l’insécurité qui sévit à travers le pays et plus particulièrement dans sa partie orientale. Sans oublier celle du découpage territorial.
A cette même occasion, les acteurs de la Société civile/Forces vives vont aussi se prononcer sur leur participation ou non au dialogue politique initié par le président de l République. Dans l’entourage de la présidente Maguy Kiala, on a appris que cette plate-forme saisira cette opportunité lui offerte pour poser ses préalables avant de participer au dialogue politique.
A ce sujet, il convient de rappeler qu’avant la tenue des Concertations nationales, les représentants de la Société civile avaient, pour la plupart, demandé que le dialogue se fasse dans les limites fixées par la Constitution. Il n’est pas du tout à écarter que le moment venu, les participants joignent, dans le même sens, leurs voix à celles des autres.
ÉVALUER LES ACTIONS MENÉES
Dans le souci des organisateurs de ces assises, ce Congrès est une occasion offerte aux participants de consolider la Société civile. Pour y arriver, ils vont devoir revisiter les textes de base et redynamiser les organes. Pendant ce temps, ils vont également aborder la question de la personne qui va remplacer M. l’abbé Malumalu à la tête de la Ceni. Surtout, quand on sait que depuis la démission de ce dernier pour des raisons de santé, les diverses sous-composantes de la Société civile se livrent à une véritable guerre de succession. Cette le cas, par exemple des musulmans qui estiment que c’est leur tour d’accéder aussi à la présidence de la Ceni. Il en est de même des protestants qui envient aussi ce poste.
A en croire la coordination de cette structure, les assises du Centre catholique Nganda offre une occasion à ses représentants de faire une analyse et une autocritique sans complaisance des actions menées sur le terrain. C’est aussi une opportunité pour la Société civile/Force vives de passer en revue l’actualité politique de la RDC en tant que leader d’opinion de prendre une position et dégager les points de convergences.
Avant de noter que le Congrès de Nganda a, entre autres, objectifs d’évaluer et requalifier l’action de la Société civile/forces vives sur l’ensemble du pays afin de planifier la stratégie commune pour les cinq prochaines années.
Quant aux résultats attendus, la Société civile/Forces vives compte mettre en place une nouvelle cartographie de ses organisations et réseaux.
Par T.M.