Ce n’est plus de la spéculation. C’est bien plus un engagement soutenu et pensé qui se précise de jour en jour à Ottawa-Gatineau, la région de la capitale nationale du Canada. Tous les signaux sont au vert, M. André Ntela Tayeye sera probablement candidat aux prochaines élections présidentielles prévues en novembre 2016 en République démocratique du Congo.
Le dispositif de sa participation se met progressivement en place dans les quatre coins du monde, apprend-on de ses proches. Depuis le Canada, son pays de résidence d’où est parti le projet, on rapporte qu’«un Mouvement Citoyen» dénommé La Lumière de Changement au Congo (L.C.C.) a été constitué.
Sa principale mission est de «présenter, soutenir et faire élire massivement la candidature de M. André Ntela Tayeye à la Présidence de la République» afin «d’appliquer la nouvelle alliance avec le peuple Congolais» et de conscientiser, rassembler et ramener tous les enfants de la République Démocratiques du Congo éparpillés à travers le monde entier au sein de la mère-patrie, pour travailler ensemble à bâtir un pays plus beau qu’avant.
«Le peuple congolais doit rentrer dans la terre de nos ancêtres : biso nyonso tozo zonga na mboka», clame-t-on à LCC.
Selon l’état-major de cette plateforme électorale, cette nouvelle alliance passera notamment par l’éradication de mauvaises méthodes de gestion qui, au fil des années depuis l’indépendance en 1960, ont dévalué l’estime et le prestige dont jouissait le Congo dans le concert des Nations.
On apprend également que le lancement du Mouvement Citoyen La Lumière de changement au Congo n’est plus qu’une question de date et qu’il pourra intervenir dans un avenir proche.
Cette plateforme électorale devra englober des personnalités indépendantes de la diaspora, de la société civile, des partis politiques, des églises, des organisations de femmes, de jeunes, des associations, afin d’insuffler un nouveau vent, apporter une lumière nouvelle et un changement significatif dans la vie citoyenne de la République Démocratique du Congo afin de briser l’obscurité dans laquelle le Congo est plongé depuis plus de 55 ans.
Ancien président de la Communauté congolaise du Canada-Ottawa, André Ntela Tayeye jouit d’une grande réputation au sein de la diaspora africaine du Canada ainsi que dans les milieux politiques et d’affaires canadiens. Il connaît bien le Congo, pays de naissance, qu’il a visité plus d’une dizaine de fois depuis 2003 pour tâter le terrain. Le dernier séjour au Congo de M. Ntela remonte en juin 2015.
PARCOURS D’UNE ÉTOILE
Âgé de 53 ans, l’homme dont il est question est diplômé en génie civil de l’École Polytechnique de Montréal (Canada), et est un ancien de la Faculté polytechnique de Liège (Belgique). André Ntela Tayeye n’a pas qu’appris dans les universités occidentales.
Produit national, Ntela avait fait ses études techniques à Kinshasa, plus précisément à l’Institut supérieur des techniques appliquées (ISTA), où il avait obtenu, en 1984, un diplôme d’ingénieur technicien en électromécanique. Mais c’est dans Bandundu-Ville que NtelaTayeye avait obtenu son secondaire, au prestigieux collège catholique Kivuvu (Saint Paul).
Au Canada, il avait entamé sa carrière professionnelle 1999 dans le secteur de la construction des bâtiments industriels et publics, puis occupé le poste d’ingénieur des projets dans le secteur des infrastructures de Transport: autoroutes et ponts dans le secteur privé dans la grande région de Montréal.
En 2002, il se joint au service des projets du Ministère des Transports, où il occupa le poste de chargé des projets infrastructures routières : il a, à son actif, la réalisation de plusieurs projets d’autoroutes, routes nationaux et régionales. En 2007, il se joint au module des projets ouvrages d’arts et ponts. A ce titre, il a été responsable de plusieurs projets de construction des ponts dans la région de la capitale nationale du Canada à Gatineau.
SOLIDE EXPERTISE
Homme de terrain, d’actions mais aussi de parole, André Ntela Tayeye serait sans fausse modestie cet oiseau rare qui dispose d’une expertise nécessaire pour développer les grands projets d’infrastructures à l’échelle de ce grand pays aux dimensions continentales.
Bien introduit dans les milieux politiques et d’affaires du Canada et internationale, André NtelaTayeye participe comme membre dans plusieurs cercles de réflexion sur les affaires africaines et de la RDC en particulier.
Père de famille, Ntela serait sur le point d’abandonner sa carrière professionnelle au Canada pour rendre service au Congo et lui redonner ce dont il a bénéficié depuis son jeune âge. Un défi.