On s’en souviendra que le parti d’Antoine Gizenga, le Parti Lumumbiste unifié (Palu) n’a pas été représenté au bureau de l’Assemblée nationale jusqu’à ce stade où nous assistons aux multiples démissions après la prise de position de G7 contre le 3e mandat du chef de l’Etat et contre la politique de pourrissement consistant à retarder les choses afin de faire bénéficier le chef de l’Etat du temps à la tête du pays, alors qu’il a été prévu pour le Palu d’occuper la première vice-présidence de l’Assemblée nationale, poste occupé depuis 2011 par l’Unadef au mécontentement malheureusement de l’Allié favorable de la Majorité présidentielle.
Voilà combien, après trois démissions au bureau de l’Assemblée nationale, il devient plus que logique, par la Majorité présidentielle, de comprendre qu’à ce stade de temps, il est plus que judicieux que le Palu occupe plus ou moins un siège à son bureau pour éviter d’autres frustrations qui conduiraient encore à la déstabilisation de la MP.
Mais seulement une question se pose : faudrait-il avoir, comme par le passé, toujours quelqu’un de l’ancienne province de Bandundu comme membre de ce bureau pour ainsi réduire le Palu à un parti provincial, d’autant plus que les grands postes confiés à ce Parti depuis son alliance avec la’ Majorité présidentielle sont toujours occupés par les ressortissants de l’ancienne province de Bandundu ? Au refus de voir ce parti se réduire à un parti régional ou tribal, nous osons croire que le choix qui sera porté cette fois par le Palu au bureau de l’Assemblée nationale tiendra compte de cet aspect des choses, de façon à permettre qu’une compétente d’autre province occupe ce bureau de l’Assemblée nationale, afin de remettre au Palu son identité nationale. C’est ici l’occasion d’interpeller le nationalisme dont prétend à tord ou à raison, le parti de Gizenga afin que toute considération régionale soit remise au degré peu prioritaire, en lieu et place de son identité nationale. Que le choix soit porté sur un autre compatriote membre du Palu non originaire de Bandundu.
Pascal Owondje