
Seule la presse de la police a été autorisée par le parquet d’accéder au bâtiment abritant ses locaux à Lubumbashi. Les autres journalistes ont été chassés, se plaint un reporter d’une télévision locale. La police a reçu l’ordre de ne laisser aucun journaliste passer. L’instruction est secrète, affirme un connaisseur du droit. De loin, les journalistes regardent à distance la scène. Ils veulent vivre l’événement pour mieux rapporter les faits mais impossible face cette décision du parquet. De toutes les façons, les professionnels des médias se contentent de bribes d’infos qui leur sont fournies par les rares personnes se trouvant à l’intérieur. Les médias nationaux et étrangers se sont réellement mobilisés pou couvrir le procès. La crainte, c’est de voir les journalistes tomber dans l’intox ou la manipulation faute d’avoir vécu l’événement. Ce qui serait dommage pour l’opinion qui attend connaitre les dessous des cartes sur cette affaire de recrutement supposé des mercenaires par l’ex-gouv de l’ancien Katanga.