A son tour Étienne Tshisekedi, leader de l'Udps, soutient «la ville morte» programmée demain le 16 février. Il vient de rendre publique sa position via une lettre datée du 15 février signée de sa main. Pour Tshisekedi, il s'agit des manifestations pacifiques pour vaincre la dictature. Cette position du leader de l'opposition contredit les prises de position ultérieures de deux de ses proches lieutenants: Bruno Mavungu et Bruno Tshibala. Respectivement Secrétaire général et Secrétaire général adjoint de l'Udps. Les deux avaient affirmé dans les médias jusqu'à récemment encore que leur parti n'était pas concerné par cette initiative de la Dynamique de l'Opposition, du G7 et du Front Citoyen 2016. La position de ces deux cadres du parti cher au sphinx avait déjà mis à mal sa cohésion car sa jeunesse ne l'entendait pas de cette oreille. Elle continuait à travailler pour la réussite de la ville morte. Finalement, le chef du parti a tranché en apportant son soutien à la jeunesse de son parti. Et de ce fait, a mis son parti en phase avec les aspirations populaires. Lesquelles sont le respect de la Constitution et l'organisation des élections dans le délai constitutionnel. En le faisant, Tshisekedi évite à l Udps l'humiliation de janvier 2015. Ses cadres étaient passés dans les médias pour appeler la population à se désolidariser avec les marches projetées par l'ensemble de l'Opposition. La veille des manifestations, in extremis, Tshisekedi avait appelé le peuple à descendre dans la rue. Les manifestations furent un succès. Et l'Udps n'en recolta pas les dividendes à cause de son ambiguïté. La même situation se répète à la veille de l'appel à la ville morte. C'est à croire que l' Udps n'a toujours pas tiré les leçons de janvier 2015. Ci-dessous le communiqué du président de l'Udps.
Image