Mwando dément sa double nationalité et révèle : « Les institutions sont truffées d’imposteurs ! »

Mercredi 17 août 2016 - 16:12
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Le président national de l’UNADEF et président en exercice du groupe de 7 partis politiques (G7), Charles Mwando Nsimba, a décidé, d’éventrer son boa dans l’affaire des « Etrangers dans les Institutions ». Hier mardi 16 août 2016 au siège de ce regroupement politique Gombe Socimat, ce député national à exhibé à la presse son «Acte de renonciation à la nationalité belge ».   Rappelant d’entrée de jeu qu’il était en exil avant la transition, Mwando Nsimba a fait noter qu’il avait personnellement entrepris d’abandonner sa seconde nationalité, après le houleux débat sur le choix d’une ou de la double nationalité pour les Congolais au parlement de Transition, issu de l’Accord de Sun City. Dans ce document datant de 2007 a-t-il lu, il est écrit noir sur blanc que le comparant belge Mwando Nsimba Charles, né à Moba le 12 octobre 1936, etc. a déclaré sur la base du Code de la nationalité belge sa volonté de renoncer à cette citoyenneté. « Par cet acte là, c’est clair : je suis Congolais, je n’ai pas de double nationalité ! Par contre, j’ai des collègues qui lors des voyages dans le vieux continent se présentent toujours devant le guichet européen, car n’ayant pas de passeport congolais... », a-t- il appuyé.   Tout en remerciant le journal Le Phare qui a demandé, dans son édition du mardi 16 août, la clarification de cette situation des étrangers dans les Institutions afin que l’opinion congolaise soit fixée, Charles Mwando a indiqué que même si les institutions, par-ci par-là, sont truffées d’imposteurs, ce n’est pas en tout cas, ni niveau de l’UNADEF, ni du G7. « Allez chercher aussi ailleurs Il faut que la recherche continue et que tout le monde en fasse’ autant, jusqu’à un niveau là !», plaçant sa main au-dessus de sa tête.   Convaincu que cette démarche est importante, le président de G7 a vivement encouragé les chevaliers de la plume à investiguer davantage le plus loin possible sur cette question. « Les Congolais doivent savoir qui est qui ? Et là, si vous cherchez, vous allez voir des trucs, mais protégez-vous Comme vous avez toujours des gilets pare-balles, il n’y a pas de problème... » a-t-il lancé aux journalistes en guise de conclusion. Par Tshieke Bukasa