Le souhait de l’Opposition Patriotique et Républicaine (OPR), est que le dialogue politique convoqué par le chef de l’Etat soit une occasion de dire au monde que les Congolais sont capables de s’entendre eux-mêmes sans le parrainage de qui que soit. Le président et Porte-parole de cette plateforme de l’opposition, Sylvanus Mushi Bonane l’a annoncé au cours d’une conférence de presse.
Mushi Bonane préfère que la RDC fasse appel à un témoin international à la place d’un médiateur ou facilitateur. Il demande à la classe politique congolaise de saisir cette occasion qu’offre ce dialogue pour réaffirmer sa maturité et sa sagesse politique. Cela, en se montrant capable de trouver des solutions aux problèmes congolais sans qu’il n’ait besoin de recourir au parrainage. L’OPR est pour la tenue effective et immédiate du dialogue politique entre les Congolais. Elle exige que la CENI soit entendue au cours de ces assises pour qu’elle puisse publier un calendrier électoral respectueux des délais constitutionnels et Prévoyant le déroulement combiné des élections des députés provinciaux, nationaux et du Président de la République en un seul et scrutin unique. Celles-ci, précédées bien entendu du recensement de nouveaux majeurs.
L’OPR, estime que ces assises constituent un rempart pour la sortie de crise sans bain de sang. Puisqu’elles offrent aux congolais une opportunité de tirer sa meilleure partie du contenu de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour le RDC et la région signé à Addis-Abeba en date du 4 février 2013.
Le n°1 de l’OPR, suggère qu’au cours de ce dialogue politique il soit fait un diagnostic sans complaisance de la situation sociopolitique et économique du pays. Une manière d’en tirer toutes les conséquences pour de meilleures réformes tant structurelles qu’institutionnelles.
Sylvanus Mushi Bonane a traduit de vive voix à l’opinion tant nationale qu’internationale le point de vue de sa plateforme au sujet du dialogue politique qu’il veut citoyen. « Depuis les élections Présidentielle et législatives tant critiquées du 28 novembre 2011, toute la classe politique congolaise se regarde en chien de faïence. Plus personne ne fait confiance à quelqu’un d’autre » a-t-il indiqué. « Le peuple congolais, souverain primaire, vit dans une totale impasse et ne sait à quel saint se vouer. Pourtant la question doit absolument trouver une thérapeutique appropriée. Puisque la démocratie, chèrement acquise est particulièrement mise à mal » a déploré Sylvanus Mushi Bonane.
" Quatre ans après, on remarque que le processus électoral est totalement paralysé. Alors qu’une seule année nous sépare de la fin des mandats constitutionnels des députés nationaux, du Président de la République, des sénateurs, des députés provinciaux et des gouverneurs des provinces. Le grain de sable s’est glissé dans la machine et le retard s’accumule dans la mise en œuvre du processus électoral" a-t-il déploré.
« Pour continuer à faire tourner la machine électorale, la classe politique congolaise, la diaspora et la société civile dans sa diversité et les représentants des forces vives de la nation doivent se parler en toute franchise. Ils aborderont sans tabou toutes les questions d’intérêt national et celles liées aux élections. Ceci, en vue de trouver un dénouement heureux et consensuel à la crise qui s’enlise », conseille Mushi Bonane.
Le patron de l’OPR exhorte la classe politique congolaise et les forces vives de s’assumer pour faire traverser le peuple congolais à bord d’un bateau démocratique sans vagues, ni bain de sang. Il note avec satisfaction l’implication des forces politiques significatives pour la tenue effective dudit dialogue. Il a aussi saisi cette opportunité pour confirmer la participation de l’OPR au dialogue politique dont l’ordre du jour ne peut-être arrêté que par consensus à l’ouverture des travaux.Simard Simon TSOUMBOU
DECLARATIOIN POLITIQUE AU COURS DE LA CONFERENCE DE PRESSE TENUE LE SAMEDI 28 NOV. 2015 PAR L’OPPOSITION PATRIOTIQUE ET REPUBLICAINE, OPR
(Par Prof. Dr. Sylvanus MUSHI BONANE, Président et Porte-parole)
Mesdames, Messieurs les Présidents et Représentants de 31 Partis politiques et 25 Associations qui constituent notre plate-forme à ce jour
Mesdames, Messieurs de la presse écrite et audio-visuelle
Mesdames, Messieurs, Camarades cadres militantes et militants de nos Partis respectifs ;
Mesdames, Messieurs et Chers Invités, en vos titres et qualités respectifs
Après notre dernière rencontre du 11 juillet 2015 à l’Hôtel Béatrice, revoici l’O.P.R heureuse de vous savoir très nombreux à ce énième rendez-vous avec Pa presse écrite et audio-visuelle dans ce cadre de la salle de conférence du Centre de rééducation des handicapés physiques pour marteler et traduire de vive voix à l’opinion tant nationale qu’internationale, le point de vue de notre plate-forme au sujet du dialogue politique en perspective et que nous voulons citoyen.
Depuis les élections présidentielles et législatives tant critiquées du 28 novembre 2011, toute la classe politique congolaise se regarde en chien de faience. Plus personne ne fait confiance à personne. Le peuple congolais, souverain primaire, vit dans une totale impasse et ne sait plus à quel saint se vouer. Et pourtant, la question doit absolument trouver une thérapeutique appropriée car, notre jeune démocratie, chèrement acquise, est particulièrement mise en mal.
Quatre ans après, on remarque que le processus électoral est totalement paralysé alors qu’une seule année seulement nous sépare de la fin des mandats constitutionnels des députés nationaux, du Président de la République pour ne plus citer ceux des sénateurs, des députés provinciaux et des gouverneurs des provinces qui ont expiré il y a belle lurette.
Le grain de sable qui s’est glissé dans la machine est, vous vous en doutez, le retard cumulé dans la mise en oeuvre du processus électoral devant renouveler les animateurs des institutions de la RD-Congo dans le strict respect de la Constitution du 18 février 2006, telle que modifiée par la loi n° 11/002 du 20 janvier 2011 portant révision de certains articles de ladite constitution.
Et pourtant, la machine doit continuer à tourner et que toute la classe politique congolaise, !a diaspora et la société civile dans sa diversité, représentant les forces vives de la nation toute entière se doivent de se regarder en face et se parler en toute franchise, responsabilité, tolérance mutuelle et aborder sans tabou, toutes les questions d’intérêt national, et particulièrement celles liées aux élections en vue de trouver un dénouement heureux et consensuel à la crise qui s’enlise.
Au lieu que le dialogue politique annoncé revête un caractère urgent pour éviter d’alimenter davantage le retard sur le processus électoral ci-dessus décrié, nous constatons la persistance d’un double langage dans le chef de certains leaders politiques du pouvoir comme de l’opposition alors que pour l’O.P.R, ces assises (dialogue politique) constituent un rempart en vue d’une sortie de la crise sans casse, autant, elles offrent au peuple congolais une opportunité de tirer sa meilleure partie du contenu de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo et la Région, signé à Addis-Abeba en date du 04 février 2013.
Pour toutes ces raisons, du reste non exhaustives et en conclusion, l’O.P.R :
Est pour la tenue effective et immédiate du dialogue politique entre congolais ;
Dit sa disponibilité pour sa participation et sa contribution à ce dialogue politique dont l’ordre du jour ne peut être arrêté que par consensus à l’ouverture des travaux ; Note avec satisfaction l’implication des forces politiques significatives pour la tenue effective dudit dialogue
Demande à la classe politique et aux forces vives de s’assumer et faire traverser le Peuple congolais à bord d’un bateau démocratique sans vagues ni énième bain de sang ;
Demande à la classe politique congolaise de saisir l’occasion qu’offre ce dialogue pour réaffirmer ses maturité et sagesse politiques en se montrant capable de trouver et concrétiser des solutions aux problèmes congolais sans qu’il ne soit besoin de recourir au parrainage ou à une médiation internationale avant même qu’il n’y ait mésentente insurmontable ;
Et si cela est un exercice impossible actuellement, tout honte bue, l’O.P.R suggère l’appel à un témoin international susceptible de se muer en médiateur si le besoin venait à se faire sentir au cours des travaux ,
Exige que le dialogue, Io CENI entendue, puisse ouvrir à la publication d’un calendrier électoral respectueux des délais constitutionnels et prévoyant le déroulement combiné des élections des députés provinciaux, des députés nationaux et du Président de la République en un seul et unique scrutin, précédé bien entendu du recensement de nouveaux majeurs ;
Souhaite que ce dialogue politique soit l’occasion de dire au monde que sans parrainage, les Congolais sont capables de s’entendre pour et dans l’intérêt suprême de la Nation ; Suggère qu’au cours de ce dialogue politique, il soit fait uddiagnostic sans complaisance de la situation sociopolitique et économique du pays et en tirer toutes les conséquences pour de meilleures réformes tant structurelles qu’institutionnelles.
Tel est, Mesdames et Messieurs, l’essentiel du message de notre plate-forme, l’O.P.R, que nous vous prions de bien diffuser et faire parvenir au plus loin dans l’opinion tant nationale qu’internationale.
Je vous remercie.
Prof. Dr. Sylvanus MUSHI BONANE Président et Porte-parole de l’O.P.R