Les ressortissants de la nouvelle province de la Mongala de Kinshasa projettent une profonde réflexion sur le développement socio-économique de leur entité administrative.
La consolidation de l’unité et le développement de la Mongala ont été notamment au menu de l’adresse de l’un des fils de cette province, le directeur général adjoint (DGA) de la Société congolaise des industries et de raffinage (Socir), Philippe Mahele. C’était à l’occasion de la cérémonie d’échange de vœux organisée dernièrement u restaurant Super Aubaine dans la commune de la Gombe à Kinshasa. «Il est établi que la véritable richesse d’un peuple est sa capacité de transformer ses richesses naturelles en biens et services devant améliorer son bien-être et garantir son développement», a soutenu le DGA Philippe Mahele.
Avant de faire observer à ses convives qu’ils sont tous « interpellés à mener une profonde réflexion pour déterminer le cadre, les voies et moyens d’aboutir» à cette transformation des richesses naturelles. Et «redonner ainsi à la province de la Mongala un éclat particulier sur la base des activités agricoles et agro-industrielles» en RDC.
AXES VECTEURS DU RENOUVEAU ECONOMICO-SOCIAL
A titre illustratif il a énuméré quelques axes majeurs qui peuvent constituer les facteurs et vecteurs du renouveau économico-social de la Mongala. Il a évoqué la réhabilitation de l’écosystème grâce à une politique efficace de la protection de l’environnement; la réhabilitation et la relance de l’agriculture, de la pêche et de l’élevage dans un esprit de modernisation grâce aux nouvelles technologies et à l’assistance des partenaires extérieurs ; la réhabilitation des routes de-desserte agricole en ressuscitant le système de cantonniers (Méthode HIMO) utilisé avec une grande efficacité grâce à la contribution déterminante des populations riveraines de ces routes; la réhabilitation et la construction’ des infrastructures sociales de base ; la réhabilitation des Infrastructures de transport et voies de communication; et le recours aux nouvelles sources d’énergie non polluantes et renouvelables.
C’est ainsi que Philippe Mahele soutiendra: « Pour transformer notre union en force de développement, l’implication de tous et de chacun d’entre nous est à la fois nécessaire et indispensable ». Et d’ajouter : « Pour arriver à se nettoyer le visage, il faut utiliser les cinq doigts de la main, et davantage les dix doigts de deux mains ».
POUR LA RENAISSANCE D’UNE MONGALA RICHE ET PROSPERE
Aussi a-t-il invité tous les ressortissants de la province de la Mongala à se serrer les coudes, à travailler la main dans la main, dans la paix et l’unité. Cela « afin d’œuvrer et de garanti1; dans la mesure du possible, la renaissance d’une Mongala, riche et prospère, telle que jadis, pour le bien-être de ses populations et la RDC». Auparavant, le DGA de la Socir a rappelé les richesses naturelles dont regorge la Mongala, avant de relever le paradoxe dû à la pauvreté de la province. Il a fait mention de « la grande forêt équatoriale, avec ses immenses ressources halieutiques et sa riche biodiversité (faune et flore), le soleil … ». Malheureusement, il a noté « l’extrême précarité qui caractérise la vie des populations de ce terroir, dans un environnement plein de potentialités diverses ».
Par Olivier DIOSO