Le vice-premier ministre et ministre en charge de l’emploi, travail et prévoyance sociale, Willy Makiashi a donné des garanties aux travail¬leurs de la RD-Congo sur la volonté du gouvernement à répondre favorablement au cahier de charge de l’intersyndicale nationale du Congo. Il l’a fait savoir en marge de la célébration de la journée internationale du travail, le vendredi 1er mai dernier, au cours d’une cérémonie commémora¬tive, au boulevard triomphal.
Se montrant rassurant, le VPM a, dans son allocution, renseigné que le gouverne¬ment est à pied d’oeuvre pour répondre aux aspirations légitimes des populations en général et à celles des travailleurs et travailleuses en particulier con¬tenues dans le cahier de charge de l’intersyndicale nationale du Congo. Cela après les plaintes du prési¬dent de l’intersyndicale nationale du Congo, Guy Kolela de la quasi-non-réalisation des quinze points contenus dans le cahier de charge de sa structure de l’an dernier tendant à favoriser la pré¬carité des conditions socio¬professionnelles des travail¬leurs rd-congolais. Dans un même registre, Willy Ma¬kiashi a soutenu également que l’équipe gouvernemen¬tale s’engage à favoriser la création des emplois des jeunes et des femmes dans un environnement de paix et de dialogue social. Selon le patron du travail, le gou¬vernement a mis sur place une politique du triangle équilatéral ONEM-INPP-INSS pour répondre à ce défi de l’emploi des jeunes. «L’ONEM pour les opportu¬nités d’emplois, l’INPP pour une main d’oeuvre qualifiée et l’INSS pour la sécurité so¬ciale», a-t-il démontré. Ce triangle, a poursuivi le vice-premier ministre, vous don¬ne un travail décent. Cela comme l’exige le thème de cette année: «Construire l’avenir avec un travail dé¬cent». Un travail décent qui passe, pour Makiashi, par le rétablissement de l’homme dans sa dignité, sa protec¬tion contre toute éventualité d’avilissement et la garan¬tie de son avenir et celui de sa progéniture. Aussi, a-t-il ajouté, par la sécurisation de la masse laborieuse sur tous les plans comme gage cer¬tain pour la production des richesses et la création des emplois. Avant de souligner que: «Le mieux-être et la paix sociale en dépendent». Par ailleurs, le VPM Makiashi a fait savoir que le gouver¬nement dispose déjà d’un document de politique na¬tionale de l’emploi et de la formation professionnelle et, fait aussi des efforts considérables pour mieux réguler le secteur de service privé.
DEO KOKOLO
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