La modernisation du Beach Ngobila se poursuit. Les travaux d’aménagement des locaux qui seront provisoirement occupés par les différents services œuvrant au sein de ce poste frontalier ont déjà pris fin. Ce, à la grande satisfaction des prestataires de ce site, a-t-on constaté hier mercredi 14 janvier.
Ces locaux sont construits en bois et en amont du Beach Ngobila. Ils comprennent une vingtaine de bureaux avec des zones de passage, afin de permettre un meilleur contrôle des documents et des bagages des voyageurs en provenance tout comme en partance de Brazzaville, capitale de la République du Congo.
Ces travaux ont été exécutés avec professionnalisme par l’entreprise SCICO SPRL, qui a donné à ces locaux l’aspect d’un site touristique.
A en croire certains responsables de la Société commerciale des transports et des ports (SCTP), les agents seront, dans un bref délai, délocalisés des bureaux qu’ils occupent actuellement pour être installés temporairement dans ces locaux en bois. En vue de permettre une bonne évolution de l’ensemble des travaux de modernisation des infrastructures du Beach. Ces travaux commenceront par la réhabilitation et l’extension des anciens bâtiments pour plus de confort et de commodité.
Financés à hauteur de 2 millions USD par la Banque mondiale, à travers la Cellule d’exécution du projet de transport multimodal (CEPTM), ces travaux visent notamment l’aménagement du bâtiment existant et la construction d’un nouveau bâtiment à deux niveaux pour mieux loger les différents services prestant à ce poste frontalier. Mais aussi faciliter le transit des voyageurs et des marchandises.
La réalisation de ces travaux s’inscrit dans le volet de la facilitation du commerce international, qui constitue la composante 3 du projet de transport multimodal cofinancé par le Gouvernement congolais et la Banque mondiale.
La cérémonie de lancement de ces travaux a eu lieu au mois de septembre 2014 par le responsable du CEPTM. A cette occasion, le Directeur général de la SCTP avait reconnu l’importance de ces travaux car, ils visent à redorer l’image du pays en améliorant la deuxième porte d’entrée de Kinshasa, après l’aéroport international de N’Djili. Et surtout que, d’après les statistiques, le Beach Ngobila accueille près de 400.000 voyageurs par an.
Dans le cadre d’assainissement des postes frontaliers tel qu’envisagé par le président de la République, le trafic des grands bacs de Kinshasa et du Congo-Brazzaville a été délocalisé en 2012, vers la gare fluviale de la SCTP. Seuls les canots rapides assurent la traversée des passagers VIP au Beach Ngobila. Depuis les passagers au Beach traverse en toute quiétude et sans bousculade. Mais à la suite de la baisse des activités à la gare fluviale, après les expulsions massives de Rd congolais du Brazzaville, quelques débrouillards et porteurs refont surface dans ce lieu, malgré l’interdiction par les hommes en uniformes. MOLINA