Le Regroupement des Députés Anamongo (REDAN) a organisé une messe de suffrages à la cathédrale Notre Dame du Congo le vendredi 2 octobre 2015, en mémoire de ses regrettés membres, les honorables députés nationaux Egide Ngokoso, Hubert Bole Ohoto, Jean Owango Welo.
Les acteurs politiques Anamongos, toutes tendances confondues, notamment Okundji, Bokana, Moleka,… ont répondu présents pour honorer la mémoire glorieuse de leurs trois vénérables frères et fils.
Dans son homélie, l’officient insisté sur la nécessité de la messe de suffrages pour le repos des âmes des illustres disparus.
Il a invité les députés Anamongo à l’espérance pour la résurrection de leurs trois collègues qui ont quitté le monde des vivants.
Se référant aux Saintes Ecritures, le prélat catholique a réaffirmé l’immortalité de l’âme et l’éternité de la vie.
Dans son allocution de circonstance, le député national et président du REDAN, François Bokona, a souligné que comme dans tous les autres groupes ethniques de l’espace Bantous, les Anamongo accordent une place importance au rituel funéraire, aux gestes et paroles qui raccompagnent la mort d’un proche.
Bokana a fait savoir que selon la grande et riche tradition Anamongo, ces trois illustres frères font déjà partie de l’univers des ancêtres qui les écoutent en ce moment, intercéderont pour eux afin de porter toujours plus haut leurs prières et supplications à Dieu.
«Et comme , il est gravé au Panthéon » et pour nous, peuple Anamongo, autant ces trois illustres ont mérité et continuent à mériter de la patrie, autant ils continuent à faire l’objet de notre respect pour continuer à inspirer les générations futures », a déclaré le président des députés Anamongo, avant de prendre, au nom de son regroupement, l’engagement solennel de garder à jamais intacts les souvenirs bienfaisants de ces députés Anamongo décédés.
Il a rappelé que les Anamongo sont intimement liés à l’histoire de la République Démocratique du Congo, depuis l’indépendance.
Aux familles, enfants et membres des familles des trois illustres disparus, les Anamongo ont réitéré leur solidarité et leur attachement pour continuer à demeurer dans l’unité des cœurs et des prières.
ERIC WEMBA