Le syndicat » Uff » exige la réouverture du cadre permanent du dialogue social

Mercredi 6 mai 2015 - 13:42

Pour l’amélioration des conditions du travail en RDC

L’organisation syndicale » Union Fait la Force » (UFF) exige au gouvernement de la RDC la réouverture du cadre permanent du dialogue social pour le bien-être des travailleurs du pays.

L’UFF a formulé cette exige dans le cadre de la journée mondiale du travail célébrée par les travailleurs du monde entier et considérée comme une occasion pour ces personnes d’interpeller leurs dirigeants en leur rappelant, par le dépôt réitéré de leur cahier des revendications, leurs obligations et devoirs en matière du travail, de l’emploi et de la protection sociale.

Le Président de l’Uff, Mr Kibiswa Naupess, a indiqué qu’il est regrettable de constater, qu’en cette journée historique où l’humanité entière célèbre la noblesse du travail humaine comme source d’épanouissement de la personne humaine et de progrès de la société humaine, le marché du travail en RDC se dégrade de plus en plus. » Nous risquons de déposer des cahiers de charge en cahiers de charge inutiles.

Le fait que le gouvernement se présente avec grand retard à la manifestation est un signe qui ne trompe pas « , a-t-il ajouté.

Kibiswa Naupess a ainsi appelé le gouvernement à fournir d’énormes efforts pour répondre, petit à petit et favorablement, aux préoccupations des travailleurs congolais. C’est dans de ce sens qu’il recommande à l’exécutif national la réouverture du cadre permanent du dialogue social.

Selon le président de l’Uff, ce cadre regorge deux aspects, notamment la mise en œuvre de l’accord de Mbudi pour les fonctionnaires de l’Etat et le relèvement du SMIG pour les travailleurs du secteur privé.

» Si nous commençons avec ces trois points, le dialogue et ses deux aspects essentiels, nous allons avancer vers la croissance inclusive qui est pour le moment exclusive dans ce sens qu’elle profite à une poignée de personnes et cela ne correspond pas à l’esprit de travail décent « , a martelé Kibiswa Naupess.

16 points essentiels sont évoqués dans le cahier des revendications des syndicats, à savoir le réajustement et l’application du SMIG, le réaménagement de la grille de l’impôt professionnel sur les revenus, la réhabilitation du cadre permanent du dialogue social, l’extension des tribunaux du travail sur toute l’étendue de la RDC, l’assainissement du climat des affaires et la protection des emplois par la création d’un environnement stable exempté de tracasseries et de corruption ; le respect par le gouvernement des lois en matière de travail, pour ne citer que ceux-là.

Par Carroll Madiya