Le SGA de l’UNADEF démontre la nullité de la convention «des rénovateurs»

Jeudi 12 mai 2016 - 10:40
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La convention nationale convoquée par le groupe d’individus se réclamant du courant rénovateur de l’Unadef est nulle, selon le secrétariat général adjoint du parti. Il précise : « Le comité politique national, seul organe statutairement habileté à destituer le président national du parti, en cas de faute, n‘est saisi d’aucune pétition ».

 

Le secrétaire général adjoint de l‘Union nationale des démocrates fédéralistes (Unadef), Me Kakule Matembela, a fait une mise au point, hier mercredi 11 mai au siège national de ce parti à Kinshasa. Il s’est ag de la nullité de la convention nationale de l’Unadef convoquée par un groupe d’individus qui déclare avoir destitué Charles Mwando Nsimba de ses fonctions de président national de l’Unadef. Devant la presse, Me Kakule s’est appesanti sur le défaut de qualité de ceux qui ont fait les déclarations le 5 mai 2016. « M. Aggée Matembo, le porte-parole du groupe dont question, n’est pas cadre de l‘Unadef. Il n’est ni au comité directeur ni au comité politique national. Les honorables députés Assumani Jacques et Kambale Omer, qui accompagnaient M. Âgée Matembo ce jour-là, ne sont plus membres de l‘Unadef depuis le 9 octobre 2015 », a-t-il déclaré.

 

Me Kakule a présenté les lettres d’exclusion n°060 et 062/UNADEF/CD/PN/20 15, signifiées respectivement aux députés Assumani Jacques et Kambale Omer en date du 10 octobre 2015, lesquels documents ont été enregistrés à l’Assemblée nationale, sous les numéros 370 et 371.

 

«Toujours dans cette optique, nous avons fait suivre les lettres n°059 et 061/UNADEF/CD/PN/2015 en date du 9 octobre pour demander à la plénière de l’Assemblée nationale d’invalider les mandats des honorables Assumani Likalanganyo Jacques et Kambale Omer conformément à l’article 120 de la Constitution et à l’article 85 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Ces lettres ont été déposées à l’Assemblée nationale le 10 octobre 2015 et enregistrées sous les numéros 368 et 369. Au cabinet du président de l’Assemblée nationale, ces lettres sont enregistrées sous les numéros 10104 et 10105 du 10 octobre 2015 », a précisé le secrétaire général adjoint de l’Unadef.

 

Et de poursuivre : « A ce propos, nous tenons à vous informer que lé président et le premier vice-président de l4ssemblée nationale ne se sont pas contentés de recevoir nos courriers, mais ils nous ont également accusé réception par leurs lettres n°Réf : RDC/AN/CP/AM/AC/10/AB/2760/2015 du 12 novembre 2015 et n°CMN/707/CAB 1er VP/AN/ak/15 du 19 octobre 2015. Le président de l4s- semblée nationale est allé même très loin par sa lettre n°RDC/AN/CP/AM/ AC/10/AB/2771/2015 du 12 novembre 2015 dans laquelle il engage le processus d’in validation des mandats desdits députés, laquelle lettre ampliation nous avait été réservée. Pendant que nous attendons cette invalidation, ces deux députés passent à la talé vision, avec M. Aggée Matembo, pour destituer le président national de l’Unadef l’honorable Charles Mwando Nsimba. Allez-y comprendre quelque chose ».

 

S’agissant de la destitution du président de l’Unadef, le secrétaire général adjoint a indiqué que l’article 36 des statuts du parti éclaire sur la démarche à suivre. « La destitution du président national ne peut s’obtenir que par la saisine du comité politique national. En effet, par une motion contresignée par un tiers au moins des membres du comité politique national, et remise au membre le plus âgé, ce dernier notifie cette motion au président national et l’invite à fournir ses moyens de défense ».

 

La suite de la procédure est telle que si la faute est établie par un vote exprimé par la majorité de deux tiers des membres présents au comité politique national, le membre le plus âgé suspend le président national de ses fonctions; ensuite le comité politique national convoque la convention nationale en session extraordinaire dans un délai maximum de six mois. Pourtant, à ce jour, le comité politique national n’est saisi d’aucune pétition de ses membres pour une quelconque méconduite du président national, a fait observer Me Kakule. Ce qui traduit l’irrégularité de la démarche de ceux qui se réclament courant rénovateur.

 

P.M. & GLORIA KELA