Les concertations entamées par le Chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange en vue de permettre aux congolais d’organiser des élections crédibles, transparentes, consensuelles et opposables à tous, poursuit son bonhomme de chemin. Après les honorables députés de l’Assemblée nationale, hier mercredi 17 juin 2015, c’était le tour des sénateurs d’être reçus par le président de la république à la Cité de l’Union africaine (UA).
Ensemble, le président Joseph Kabila et les honorables sénateurs conduits par leur président Léon Kengo wa Dongo, ont envisagé l’organisation de toutes los élections en une fois, sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo, lesquelles seront financées à moins de 900 millions de dollars américains. Pour cela, il ne faut pas avoir deux types de calendrier électoral, a soutenu le président du Sénat. “ Nous devons aller aux élections. Il ne faut plus envisager deux types de calendrier électoral, c’est-à-dire le calendrier des élections qui vise les résidus de 2011 ; c’est-à-dire les arriérés électoraux, mais, toutes les élections doivent se dérouler en une fois “, a-t-il fait savoir à la presse.
Par ailleurs, Léon Kengo wa Dondo a indiqué que le Chef de l’Etat Joseph Kabila a fait le résumé des consultations débutées depuis près de deux semaines. Il a souligné le problème des élections, de la sécurisation des élections, du financement des élections, des nouveaux majeurs, particulièrement ceux qui ont atteint la majorité depuis 2011.
Parlant du financement du processus électoral, il a annoncé que leur coût a été ramené de 1.200.000000 USD à quelque 900 millions USD. Cependant, a indiqué Léon Kengo, ce montant doit être ramené à moins de 900 millions de dollars américains, en attendant de voir la hauteur à laquelle la communauté internationale pourrait intervenir dans le financement des élections 2015-2016 en République démocratique du Congo.
Pour ce qui est de l’épineux dossier des nouveaux majeurs qui doivent participer à toutes les élections, le Chef de l’Etat et les sénateurs, à en croire Léon Kengo wa Dondo, ont également longtemps planché sur cette question. “ Les nouveaux majeurs doivent participer aux élections, non pas comme c’était prévu dans le calendrier électoral global où ils ne devaient participer qu’aux élections présidentielle et législatives de 2016, mais ils doivent prendre part à toutes les élections “, a encore fait savoir le président de la chambre haute du parlement.
Par José Wakadila