Le CNB nourrit l’ambition de « changer fondamentalement la RDC »

Lundi 2 novembre 2015 - 14:05

La République Démocratique du Congo (RDC) traverse une situation dramatique qui incite le parti Congo Na Biso (CNB) à nourrir la grande ambition de la métamorphoser complément.

« Notre parti, Congo Na Biso, a une grande ambition : changer fondamentalement la République Démocratique du

Congo; en faire un État réellement démocratique qui garantit l’égalité des chances pour tous les citoyens congolais, y compris, bien entendu, les plus vulnérables », a déclaré son initiateur, le professeur Freddy Mtungulu Mbuyamu Ilankir, au cours d’une cérémonie d’échanges avec les cadres du parti, samedi 31 octobre 2015 à la Foire internationale de Kinshasa.

Il a exprimé le souhait du CNB d’ « établir en RDC un Etat où les valeurs de redevabilité, l’aptitude à rendre compte ne doit plus être un slogan, mais plutôt un mode de vie et une réalité quotidienne ». Et de poursuivre : « Nous voulons tout cela parce que notre volonté est de bâtir au coeur de l’Afrique un Congo grand et prospère, en fidèle harmonie avec la vocation de grandeur naturelle de ce pays-continent et de grandes potentialités dont il dispose ».

ACCÈS AU POUVOIR PAR DES VOIES DÉMOCRATIQUES

« Pour réaliser ces objectifs, nous devons et nous allons accéder au pouvoir par des voies démocratiques. Pour cela, je vous exhorte à renouveler aujourd’hui votre attachement au projet de société de CNB et, dès demain, à travailler d’arrache-pied pour susciter, dans ce vaste pays, davantage de nouvelles adhésions à notre parti, Congo Na Biso », a recommandé Freddy Matungulu aux cadres du parti.

En renforçant dans les mois qui viennent leur participation aux activités du parti, l’initiateur de CNB soutient que les cadres du parti vont « ainsi aider à renforcer l’éveil de la conscience nationale sur la responsabilité qui incombe à tous les citoyens de ce territoire béni de demeurer à jamais le porte-étendard de la sauvegarde de ses intérêts légitimes ». Et d’ajouter: « Ce faisant, nous apportons aussi notre obligatoire contribution aux efforts de lutte contre le retour, dans ce pays de Mobutu, de toute nouvelle forme de dictature ou de dérive totalitaire ».

 

« ... UNE OBLIGATION D’ETAT »

Le professeur Freddy Matungulu a, en outre, stigmatisé « le spectacle d’apparente immaturité au sommet de l’Etat dans notre pays, où la corruption omniprésente au sein des institutions, le manque de volonté politique à assurer les enseignements constitutionnels et politiques fondamentaux de gouvernement, l’abandon de l’Etat au profit des intérêts individuels et égoïstes sont devenus les composantes essentielles du quotidien national » « Face à ce spectacle inqualifiable, Congo Na Biso se sent interpellé. J’en appelle à la mobilisation de tous nos compatriotes. Si nous voulons des solutions pérennes aux grands maux qui rongent notre pays et notre société, ensemble, nous devons résister à la naissance d’une nouvelle dictature chez nous », a-t-il insisté. Cela avant d’appeler les Congolais au « devoir de rejeter toute forme de confiscation du pouvoir d’Etat par un groupe d’individus qui usent, pour ce faire, de toutes sortes de manoeuvres dilatoires ». Il a rappelé que « l’organisation des élections à des échéances constitutionnelles et légales est une obligation d’Etat». Pour lui, « la non-organisation de ces scrutins et toute défaillance volontaire en la matière devraient normalement conduire à la démission des responsables censés accomplir ces devoirs d’Etat ou, en tout cas, à la déchéance politique des responsables impliqués dans le processus ».

 

Par O.D.