La Société civile appelée à intégrer le CCM-RDCongo

Jeudi 2 juillet 2015 - 10:56

Le CCM-RDC a pour mission d’orienter et de coordonner les actions de mobilisation des subventions auprès du Fonds Mondial de lutte contre le VIH/SIDA, la Tuberculose, le Paludisme(FM), ainsi que d’autres partenaires, en vue d’en assurer le suivi selon la politique sanitaire nationale. Dans le cadre du Nouveau modèle de financement, le CCM-RDC procède à une auto-évaluation annuelle dans le but d’améliorer sa fonctionnalité et la qualité du suivi des subventions mises à sa disposition par le Fonds Mondial.
Pour autant, le Fonds Mondial a insisté sur la mise en œuvre d’une réforme en profondeur afin de mettre le CCM en conformité avec les, critères d’éligibilité et les nouvelles normes minimales à partir de l’exercice 2015, et lui permettre de jouer pleinement son rôle d’élaboration et de suivi stratégique des subventions.

Actuellement, le CCM-RDC est composé de 50 organismes membres titulaires élus ou désignés selon les procédures en vigueur Ce nombre devrait passer de 50 à 27, répartis en 11 organismes pour la Société civile (41%), 10 pour le secteur privé, soit 37%, 2 pour le secteur privé, soit 7%, et pour les partenaires multilatéraux et bilatéraux (y compris le SNU).

La Société civile doit élire ses représentants provenant des réseaux des ONG internationales évoluant dans le secteur de la santé ; des réseaux des ONG nationales évoluant dans le secteur de la santé des réseaux d’associations de populations et personnes vivant avec/ affectées par l’une des trois infections financées par le Fonds Mondial, à raison d’une place de représentation par maladie-cible, selon l’exigence du Fonds Mondial les populations-clés touchées ; les confessions religieuses, les réseaux d’organisations féminines évoluant dans le secteur de la santé ; les réseaux d’organisations de jeunes évoluant dans le secteur de la santé, le réseau d’organisation de médias les réseaux d’associations des œuvres médicales privées confessionnelles et associatives à but non lucratif; association nationale regroupant l’ensemble de praticiens de la médecine traditionnelle ; le réseau/associations des autorités coutumières/traditionnelles.

Par ailleurs, le secteur public doit désigner ses représentants au sein des institutions telles que la Présidence de la République, le gouvernement notamment la primature, les ministères de la santé, des finances, du Budget, de l’Economie, du Plan, des Affaires sociales, du Genre et Famille, de la Jeunesse et Sports, de la Défense, de l’intérieur et de la Justice, des Affaires étrangères et de la Coopération internationale; à l’Assemblée nationale (un député de la Commission socioculturelle) des universités et des écoles de santé publique, ainsi que les entités de recherche liée aux questions de santé, etc.

Quant au secteur privé, il désignera ses représentants au sein de grandes sociétés à but lucratif ayant fait preuve de leur engagement dans la lutte contre les trois maladies, notamment la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) ; les organisations représentant les petites et moyennes entreprises (COPEMECO), les associations d’entreprises privées investies dans la lutte contre le VIH/SIDA, la Tuberculose et le Paludisme (CIELS/Syndicats).

Les partenaires multilatéraux et bilatéraux (y compris les agences du Système des Nationaux) devraient désigner leurs représentants selon les quotas retenus pour la constitution des membres. Tandis que les partenaires techniques et financiers vont désigner quatre représentants parmi les partenaires bilatéraux intervenant dans le secteur de la santé en RD-Congo les partenaires multilatéraux de l’Union européenne, de la Banque mondiale, de la Banque Africaine de développement. etc. Enfin, les partenaires du Système des Nations Unies tels que l’OMS, l’UNICEF, l’UNFPA, l’ONUSIDA, le PNUD., le FAO, etc. qui se concentrent sur le secteur de la santé.

Par Clément Tshiaba – Mukengeshayi