LA NSCC ET CEGO DEMANDENT À EDEM KODJO DE S’EN TENIR À LA RÉSOLUTION 2277 DE L’ONU

Mardi 12 avril 2016 - 05:07

Le Centre pour la Gouvernance (CEGO) et la Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC) convient le facilitateur Edem Kodjo à s’en tenir aux prescrits de la Résolution 2277 (2016) du 30 mars 2016 et aux dispositions constitutionnelles impératives sur la tenue des élections dans le délai imparti. Dans un communiqué daté d’hier 11 avril, les deux organisations demandent également à Edem Kodjo de s’abstenir de tout acte ou déclaration susceptible de compromettre sa neutralité et sa crédibilité. Et, partant, celle de l’organisation continentale assumant le lead en application des principes convenus au niveau de l’Organisation des Nations Unies.

CEGO et NSCC ont formulé aussi des recommandations à l’endroit des institutions politiques, leur demandant de jouer pleinement leur rôle en vue de faciliter la tenue des élections dans le délai constitutionnel. Ce, en disposant les ressources financières, matérielles, légales et logistiques nécessaires. Les organisations signataires du communiqué aux institutions congolaises de s’acquitter des obligations qui leurs incombent aux termes de la Résolution 2277 du 30 mars dernier.
Elles notent que le communiqué conjoint du 16 mars sur lequel se fonde la décision de nomination du Facilitateur souligne l’impérieuse nécessité de la tenue des élections à bonne date, en application du principe de la Charte Africaine de la Démocratie, des Elections et de la Gouvernance qui consacre la tenue régulière et périodique d’élections transparentes, libres et justes.
Dans leurs recommandations, les partis et regroupements politiques, la Monusco ainsi que les organisations de la société civile (OSC) n’ont pas été oubliés. Aux OSC, il est demandé d’assurer un contrôle citoyen par les mécanismes qui leur sont dévolus, notamment l’observation électorale, le monitoring et la dénonciation et, de veiller à la neutralité de leurs actions.
Le Centre pour la Gouvernance et la Nouvelle Société Civile Congolaise souhaitent voir la MONUSCO s’acquitter de ses priorités telles que déclinées au paragraphe 29 de la Résolution 2277 (2016) du 30 mars 2016, notamment la protection des civils, la situation politique et la stabilisation. Didier KEBONGO