Remise et reprise à la centrale électorale congolaise
Le lendemain après leur prestation de serment à a Cour constitutionnelle, les nouveaux membres du bureau de la Commission Electorale Nationale Indépendante(CENI) ont procédé à la remise et reprise avec leurs prédécesseurs démissionnés.
La cérémonie, qui s’est tenue le vendredi 20 novembre dernier au siège de la CENI à Kinshasa, a permis au nouveau président, Corneille Nangaa Yobeluo, d’échanger les signataires avec le rapporteur Jean-Pierre Kalamba qui, sur procuration, a représenté l’ancien président démissionnaire, l’abbé Apollinaire Malumalu.
Pour sa part, l’actuel vice-président de la centrale électorale, Norbert Basengezi Katintima, a procédé à la signature du procès-verbal avec le vice-président sortant André Mpungwe Songo, pendant que la nouvelle questeur, Pierrette Mwenze Kisongo, prenait le fauteuil que lui cédait sa prédécesseur Chantal Ngoy Tshite Wetshi.
Tous les membres du bureau et de l’assemblée plénière de la CENI ont pris part à la cérémonie, où se sont aussi jointes d’autres personnalités de cet organe chargé des élections.
Ainsi, le rapporteur Kalamba, qui a parlé au nom du président sortant, a rassuré les nouveaux venus leur bonne collaboration pour la réussite du processus électoral.
Un message qui a été adressé plus au vice-président Basengezi et la questeur Mwenze, quand on sait le président Nangaa est un habitué de la maison qui va surement continuer, si pas améliorer, le travail commençé par l’abbé-président parti de la CENI pour de raison de santé.
C’est ainsi que l’occasion a été donnée au président de la CENI, Corneille Nangaa, de remercier les sortants pour le moment de travail passé ensemble, plus particulièrement le vice-président sortant, André Mpungwe, qui a été pour lui un instrument utilisé par Dieu à un certain moment, afin qu’il occupe ce poste de l’actuel président de la centrale électorale, a reconnu Corneille Nangaa.
Ce dernier n’a pas manqué de remercier l’ancienne questeur Ngoy Tshite, pour plus de trente mois passés ensemble, elle qui a été une répondante, pour la CENI, sur le plan financier et administratif.
Mais avant tout, il a rassuré le rapporteur Kalamba, qui a parlé au nom de l’abbé-président démissionnaire et qui a parlé de la crucifixion, que lui, le nouveau président de la CENI, mesurait réellement la portée de qui l’attend et l’ensemble des membres de son institution.
Corneille Nangaa a, cependant, l’espoir, comme le porteur de la croix qui avait fini par ressusciter, de réaliser ce pari difficile.
Il a également rappelé que l’objectif, pour lui et son équipe, d’arriver à l’organisation des élections libres, justes, transparentes et crédibles.
Entre-temps, de nombreuses structures d’observation des élections et l’éducation civique et électorale ne cessent d’inviter la CENI à se servir du rapport de l’OIF (organisation internationale de la Francophonie) sur l’audit du fichier électoral pour établir sa « Feuille de route ». Tout comme, elles ont salué l’arrivée des nouveaux membres du bureau de la CENI.
Par Lucien Kazadi T