Kudura Kasongo : « j’ai reçu quatre balles dans les deux jambes »
Lundi 12 janvier 2015, la police a tiré sur Kudura Kasongo qui marchait pacifiquement contre la loi Boshab sur les élections. Le président du Front pour l’intégration sociale (Fis) a montré aux journalistes présents aux abords du Parlement les blessures par balles que lui a infligées la police nationale. L’ancien porte-parole du chef de l’Etat, a été touché aux jambes qui d’ailleurs saignaient. On a tiré sur lui devant le siège de l’UNC situé sur l’avenue de l’Enseignement. L’Opposant Vital Kamerhe était présent quand Kudura Kasongo s’est fait tirer dessus par la police alors qu’il marchait pacifiquement en direction de l’Assemblée nationale. « J’ai été ciblé y compris le président Kamerhe. Ils m’ont dit reculer, j’ai refusé, ils m’ont tiré à bout portant » explique-t-il. Quand il tenait ses paroles il continuait à se tordre de douleur et le sang coulait de ses jambes où les entailles étaient visiblement profondes particulièrement une à sa jambe droite. La douleur ne l’a cependant pas empêché à critiquer Kabila. « Kabila ne réussira pas à prolonger son mandat comme il tente de le faire avec la loi électorale et la modification de la Constitution a-t-il fulminé. Conduit dans un centre de santé de la commune de Kasa-Vubu, l’infortuné n’a pas pu bénéficier de soins car les infirmiers craignaient d’éventuelles représailles de la police. Il a été évacué vers un autre hôpital de la capitale