Après les fêtes et les orgies de fin de l’année, on croyait que les bandits et autres voleurs à main armée allaient s’accorder un temps de repos. Force est de constater qu’ils sont toujours là, attendant la moindre information sur la situation des victimes potentielles, pour frapper.
Le jour anniversaire de Martyrs de l’indépendance, un homme d’affaires de la commune de Kinshasa, se reposait dans sa résidence sur avenue Kigoma n°108, avec les membres de sa famille. Ce 4 janvier 2015 qui est tombé un dimanche, Mulanga Mwimba, distributeur des téléphones cellulaires et autres accessoires, ne s’attendait pas à recevoir de la visite. Le soir, il sera surpris de voir à 18 heures, quatre hommes inconnus de lui, faire irruption dans sa maison. Ils avaient l’air très agité et dès qu’ils l’ont aperçu, ils ont sorti de leurs chemises, des revolvers et l’ont braqué.
- Nous sommes venus chercher de l’argent ! Donnez-nous des devises et des francs congolais !
Pendant que trois gaillards le tenaient à l’œil, un autre énergumène posté devant l’entrée de la parcelle, surveillait le mouvement des piétons et empêchait les entrées et les sorties. Un témoin de l’avenue reconnait avoir vu une voiture de marque Toyota de couleur bleue sans plaques minéralogiques garée devant la parcelle. Il était intrigué par l’absence d’immatriculation mais ne pouvait s’approcher pour chercher à savoir ce qu’il y avait de suspect dans la parcelle.
Le guetteur, lui, faisait les cent pas devant la parcelle, jetant de temps en temps un coup d’œil sur sa montre-bracelet, pendant que le chauffeur, membre de la bande, attendait au volant de sa voiture, le moteur toujours en marche.
Moins d’une demi-heure plus tard, les quatre malfrats ressortaient au pas de course et s’engouffraient à bord de leur engin qui a démarré en faisant crisser les pneus.
Quand les voisins sont venus aux nouvelles, ils apprenaient qu’un braquage venait de se commettre. Les bandits l’avaient dépouillé de ses économies, soit des montants d’un million de francs congolais et 8.000 Dollars. On signale qu’un lot important de téléphones portables neufs destinés à la vente, a également été emporté.
La victime de ce vol à main armée, Mulangwa Mwimba, est aujourd’hui inconsolable. Encore traumatisé, il ne sait pas avec exactitude la contrevaleur des téléphones volés.
Selon toute vraisemblance, ce braquage a été commis par des gens qui connaissaient les activités de l’homme d’affaires de l’avenue Kigoma, ou qui auraient orienté les voleurs au n° 160.
C’est vers ces milieux que les policiers du Groupement de recherche et d’investigations feraient mieux d’axer leurs enquêtes.
Des braqueurs de la jeep Toyota Hilux appréhendés
La journée du 4 janvier 2015 chargée de tant d’histoire et de symboles, pour notre pays, a été marquée par un coup de filet de la PNC, opéré sur trois malfaiteurs que la PNC recherchait activement dans la capitale, depuis le 18 décembre 2014. Il s’agit de deux éléments incontrôlés issus de deux unités différentes, le policier Jacques Salumu Maseka et le caporal Kibawa Tompa. Selon des éléments obtenus d’une source indépendante, ces redoutables membres de la pègre kinoise s’étaient illustrés au mois de décembre 2014, par l’extorsion d’une jeep de marque Toyota Hilux, immatriculée 9945 AL/ 01, appartenant à un officier supérieur de la police qui roulait en tenue civile.
A en croire un de ces bandits, ils avaient commis leur forfait dans la nuit du 18 décembre 2014, vers 23 H 20’, sur le petit boulevard, dans les parages de l’église catholique Saint Raphaël à Limete.
L’engin appartiendrait au commissaire supérieur Faustin Tshiamala du Commissariat provincial de la police ville de Kinshasa. Il a été surpris entre les mains du receleur Joseph Amisi Tshomba, domicilié au quartier Ozone, commune de Ngaliema.
Les limiers du Groupement de recherche et d’investigations sont actuellement en train d’interroger les trois malfaiteurs, afin de dresser le palmarès de leurs braquages dans la ville de Kinshasa, depuis que cette bande a été constituée. La traque vise aussi les autres membres de la bande en cavale dont le chauffeur occasionnel qui avait conduit la Toyota Hilux immatriculée 9945 AL/01.