L’Onu-Sida appelle les députés et membres du gouvernement provincial du Kasaï-Oriental à s’impliquer dans la mobilisation des ressources pour renforcer la lutte contre le VIH/Sida dans cette province. Cette agence du système des Nations unies a lancé cet appel, vendredi 13 février, au cours d’une séance de renforcement des capacités sur cette pandémie, organisée par la Cellule parlementaire de lutte contre le Sida.
L’Onu/Sida affirme avoir lancé cet appel après avoir constaté le faible appui des partenaires aux activités de lutte contre le VIH Sida dans cette partie du pays.
«L’Onu/Sida vise, à l’horizon 2030, mettre fin à la pandémie de Sida. Il est temps que nous nous engageons au niveau local et les politiques doivent s’engager dans les activités de lutte contre le VIH/Sida ainsi que dans la mobilisation des ressources financières », a souligné le chargé de programme de l’ONU-Sida dans les deux Kasaï, docteur Thomas-Serge Batuli.
Il a indiqué qu’au Kasaï-Oriental, par exemple, la lutte contre le VIH dépend à plus de 80% de l’appui des bailleurs.
C’est ce qui fait que beaucoup de zone s de santé ne soient pas appuyées dans un contexte de faible niveau d’intervention des partenaires.
«On ne pourra pas atteindre nos objectifs, si nous continuons dans cet élan. Nous avons fait des plaidoyers pour qu’une ligne budgétaire soit allouée au VIH et cela a été déjà validé. Nous devons continuer des plaidoyers soit effectivement décaissée pour améliorer les conditions des personnes vivants avec le VIH », a poursuivi Thomas-Serge Batuli.
Dix pourcent de la population sexuellement active s’était fait volontairement dépister, entre 2008 et 2013, au Kasaï-Oriental.
Ces chiffres avaient été livrés par le médecin coordonnateur provincial du Programme national de lutte contre le Sida (PNLS), Dr Welo, à l’occasion de la clôture des activités de lutte contre cette pandémie dans la province.