On revient à la case départ dans l’affaire qui oppose le président de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), Vital Kamerhe, contre Wivine Moleka, qui vient de connaitre un nouveau rebondissement.
Alors que Vital Kamerhe accompagnés par ses militants et ses camarades de l’opposition, Jean Claude Vuemba, Jean Lucien Bussa Mwenze Kongolo, Eve Bazaiba, a fait’ le déplacement de la Cour Suprême pour répondre à l’audience ce lundi 23 février 2015, la Cour n’aura mis que quelques minutes pour renvoyer le procès à une date ultérieure, le 23 mars 2015.
Raison évoquée par l’avocat conseil de Vital Kamerhe, le bâtonnier Joseph Mukendi, a signifié à la haute cour dans une correspondance que son client, le prévenu Vital Kamerhe n’a pas élu domicile à son cabinet où passent toutes les correspondances et convocations liées à ce procès.
La procédure s’avérant biaisée, la haute cour s’est déclarée non saisie conformément à la loi qui stipule que l’exploit soit notifié à la résidence du prévenu.
En matière pénale indique maitre Mayo, l’élection du domicile n’est pas permise surtout pour le prévenu.
La défense de Vital Kamerhe composée d’une trentaine d’avocats a pris acte de cette décision consécutive à leur première exception sur les irrégularités qui entourent cette affaire.
On rappelle que depuis 2011, l’adresse de Vital Kamerhe, domicilié pourtant dans la ville de Kinshasa, semble être ignorée par la justice congolaise, ce qui amène le procès devant plusieurs juridictions.
Aussitôt après la décision de la haute cour renvoyant le procès contre Vital Kamerhe au 23 mars 2016, les militants de I’UNC venus de quatre coins de la capitale, ont accompagné leur leader dans une véritable procession jusqu’à la jeep, qui devait le ramener à sa résidence.
Face à la presse, Vital Kamerhe parle d’un acharnement qui ne vise qu’à entacher son casier judicaire afin de l’écarter de la course présidentielle en 2016.
Toutefois, le président de I”UNC réitère, sa foi en la justice et pense que le droit sera dit en toute équité.
Eric WEMBA