Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a accordé une audience au représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unis en RD Congo, Martin Köbler, le 12 septembre dernier au siège de la centrale électorale congolais, avant sa tournée euro-américaine.
Il a voulu, à cette occasion, s’enquérir de l’évolution du processus électoral et des préparatifs de l’organisation des élections au niveau local. Le représentant spécial du Secrétaire général des Nations-Unies est sorti satisfait de l’entretien et a promis de plaider auprès des amis de la RDC pour leur participation financière aux prochaines élections dans le pays.
Le Président de la CENI a fait savoir à son visiteur que la CENI attend les lois essentielles qui doivent être adoptées au Parlement au cours de la session de septembre, dont la reprise est prévue aujourd’hui lundi 15 septembre 2014. Aussi pour lui, les discussions vont bon train avec le gouvernement congolais sur le budget pluriannuel. Ce sont ces deux aspects qui vont permettre à la CENI de publier le calendrier Global, a-t-il encore soutenu.
Des mandataires des Partis Politiques poursuivent leur formation
Le président de la CENI a donné sa présentation au séminaire d’échanges des mandataires des partis politiques sur l’acte de vote et le cycle électoral le même 12 septembre dans le cadre du séminaire de ces organisations initié par l’administration électorale congolaise. L’abbé-président a défini l’acte de vote comme étant un processus complexe visant le choix libre, démocratique et transparent des gouvernants par les gouvernés.
Il a ensuite indiqué que les principaux acteurs de l’acte de vote (les électeurs, l’OGE, la justice électorale, les médias, la société civile...) Suivront les valeurs fondamentales de l’acte de vote qui soient impartial, intègre, l’indépendant, la transparent et l’effice. Cet acte de vote se passe dans un environnement électoral qui peut influer positivement ou négativement. Ce qui appelle à chaque acteur de jouer pleinement son rôle pour la construction d’un Etat de droit par une gouvernance efficiente et efficace pour instaurer un pays libre et démocratique où les normes sont hiérarchisées, a précisé le professeur Abbé Apollinaire MALUMALU.
Avant de passer à un moment d’échanges, il a clarifié aux mandataires des Partis Politiques ce qu’est un cycle électoral. Ce cycle commence par la période postélectoral où se font les évaluations en vue de préparer des réformes, suit après la période préélectorale où se réalisent la planification et des formations, et enfin la période électorale dont le jour de vote constitue la partie immergée de l’iceberg. Ce qui a amené l’abbé-président a parlé des différents intervenants dans les Bureaux et sites de vote à savoir: les agents électoraux, les témoins des partis politiques, les agents de force de l’ordre et les observateurs.
Dans les échanges, il est revenu entre autre sur l’importance de l’organisation du recensement administratif avant les élections générales de 2016, ce qui n’aura pas d’incidence sur l’organisation des élections locales de 2015.
Rapporteur de la CENI aborde l’opération de fiabilisation fichier électoral
La CENI a connu une journée très intenses en activité le même 12 septembre 2014, où le rapporteur de la centrale électorale congolaise, Jean-Pierre Kalamba Mulumba N’Galula, a, pour sa part, tenu un point de presse afin de parler de l’évolution de l’opération de fiabilisation du fichier électoral et de stabilisation des cartographies opérationnelle dans la deuxième aire opérationnelle et ses conséquence ainsi que la formation des mandataires des partis politiques régulièrement accrédités à la CENI et l’accompagnement de la CIME (Commission d’Intégrité et de Médiation).
Il a relevé après cette étape de la collecte des données sur terrain, la CENI s’apprête à lancer la deuxième phase de l’opération à savoir la fiabilisation du fichier électoral.
LKT