La responsable de la Direction provinciale de mobilisation et encadrement des recettes (DPMER), centre synthétique d’Uvira, Jacqueline Mapatano, plaide pour la réhabilitation du pont Kavimvira, effondré depuis avril dernier, en vue de renflouer les recettes des entités administratives déconcentrées de cette contrée du Sud-Kivu.
Elle a indiqué que depuis l’effondrement de ce pont, les recettes ont baissé de 50% dans ce territoire. Selon Jacqueline Mapatano, la DPMER mobilisait 50 000 dollars américains ; alors que depuis deux mois cette régie fait 23 000 dollars de recettes mensuelles.
La plupart des importateurs des produits pétroliers ont des difficultés à faire traverser leurs camions citernes par la route de déviation qui passe par la rivière Kavimvira en aval du pont effondré.
Jacqueline Mapatano explique le calvaire des importateurs:
«Des opérateurs qui nous amenaient beaucoup de recettes c’étaient les importateurs des produits pétroliers. Ils sont en première position ceux-là. Ils passent par le Burundi pour amener leurs camions citernes. Ils ont eu beaucoup de problèmes quand le pont s’est effondré. Ils ne sont plus chauds à importer comme ils le faisaient avant, les routes ne sont plus viables. Depuis qu’on a signé le protocole d’accord, la convention était de payer 20 francs congolais par litre vendu à la pompe. Nous avions fait beaucoup de négociation avec eux. Ils ont accepté de commencer à payer 300 dollars par camion importé».
La responsable de la DPMER a par ailleurs indiqué que ce pont s’est effondré à cause des camions citernes poids-lourds.
Pour Jacqueline Mapatano, il est temps que le gouvernement réhabilite le pont Kavimvira pour résoudre ce problème. Elle note qu’il y a un camion-citerne bloqué avant la traversée de la rivière.
Elle est persuadée que la réhabilitation de ce pont incitera les importations des produits pétroliers à venir dans la cité d’Uvira.