Une des pistes de l’accélération de l’émergence de la RDC : Le partenariat public-privé

Lundi 17 août 2015 - 15:06

La RDC est résolument déterminée à gagner le pari de l’émergence à l’horizon 2030. Une des pistes selon les experts indépendants est l’exploitation judicieuse du Partenariat Public-Privé “ PPP ».

Ne pouvant pas inventée la roue, le pays de KABILA devrait procéder par des enquêtes sérieuses sur les expériences réussies sous d’autres cieux. Nombreuses entreprises étrangères qui offres leurs services pour les contrats de gestion ou autres ou formules de partenariat devraient être filtrées pour sélectionner les meilleures. Les accointances, les relations autres que les compétences, la technicité avérée, les finances nécessaires mais également les références et l’expérience dans le domaine devraient figurer parmi les conditions préalables à remplir avant toutes signatures d’accords ou partenariat.

Nous pensons que le Premier Ministre Matata qui avait eu l’idée lumineuse de créer l’initiation à la citoyenneté mesure le danger de la prédation. Avec l’expertise local avéré, personne ne pourra comprendre que nous puissions tomber dans les mêmes erreurs du passé du genre SIZARAIL ou autres gestions qui ont lamentablement échoués parce que fondées sur les informations erronées. Certains pays ou entreprises qui viennent solliciter le PPP en RDC sont parfois dépourvus de tout, mais misent seulement sur relations avec certaines autorités politiques. C’est ci l’occasion de souligner qu’aujourd’hui en RDC, nous avons beau coup de structures de contrôles. L e souhait est que l’Etat Congolais puisse privilégier l’intérêt général du pays. Les petits avantages individuels ne devraient dominer l’intérêt général à cette période pendant laquelle nous cherchons que tout le monde puisse intérioriser les notions de la nouvelle citoyenneté.

Les contrats léonins ficelés pour tromper l’attention du public ne devraient plus être de mise. Dans le secteur de transport par exemple, certains experts relèvent que la République, en son temps, avait débloqué environ un million de dollars juste pour financer des voyages d’études à certaines filles et à certains fils pour sillonner le monde entier à la recherche des expériences réussies des partenariats public-privés en Amérique Latine, en Amérique du Nord et un peu partout.

Les résultats existent jusqu’aujourd’hui. Comme nous voulons construire, soutiennent-ils, un petit effort pour jeter les regards à cette documentation ne pourra nuire aux intérêts supérieurs de la RDC.

Certainement, les individus avec des agendas cachés, se sentiront mal à l’aise. Aujourd’hui, poursuivent-ils, le pays du foot, c’est-à-dire le Brésil, est cité comme celui qui a mieux réussi dans ce domaine doublement. Ça signifie qu’il a mis en place des agences d’exécution appropriées dans des domaines précis, cadrent avec le secteur, mais aussi des partenariats public-privés répondant aux attentes de la population.

Le résultat est visible par tout le monde, l’émergence à tous égards.

Attention aux prédateurs en service
Nous constatons malheureusement que certains Congolais n’arrêtent d’entretenir des rapports flous avec les prétendantes structures étrangères qui veulent nous aider dans X ou Y domaine.

Curieux, ils soutiennent venir avec le savoir et les ressources. C’est plutôt le contraire. Ils s’appuient sur des ressources existantes. Une fois qu’elles les épuisent, elles plient bagages.
Pourtant, sous d’autres cieux, les différents contrats de partenariats public-privés sont, pour la plupart signés avec les nationaux ou encore avec les étrangers qui s’associent obligatoirement avec les ressortissants dudit pays.

Tout est fait dans la recherche du meilleur résultat répondant aux attentes de la population, pas en fonction des agendas cachés ou mieux des dividendes que doivent tirer ceux qui sont aux affaires. Les combines ne doivent pas continuer dans les transactions publiques en RDC, sinon, les’ autorités participeront elles-mêmes à bloquer l’émergence du pays. Ceci est perceptible parfois dans des conflits latents entre les ministères de l’Etat dans la formulation des textes.

Aussi, faudra-t-il souligné, des multilatérales viennent parfois combattre les projets conçus pour un meilleur avenir de la RDC. Le cas de la construction du port en eaux profondes de Banana. Pour des experts avertis, en dépit de l’existence du port de Pointe-Noire, sous la gestion de Bolloré, le port de Banana a toujours sa raison d’être. Beaucoup de Congolais assistent souvent impuissants dans un processus de découragement de ceux qui veulent aider la république à construire cet ouvrage important. D’autres émettent même l’avis d’intéresser des multilatérales œuvrant déjà en RDC de s’associer à la réalisation de ce projet. Quant à trouver des formules de collaboration pour récupérer leur participation.

Aussi, ceux qui participent, inconsciemment ou consciemment, à bloquer la réalisation de cet ouvrage, devraient renoncer à cette malheureuse tentation qualifiée de diabolique pour l’avenir de la République.

A côté de ce projet, nous pouvons relever beaucoup d’autres dont la Cimenterie de l’ex Province Orientale qui, jusqu’aujourd’hui, continue à ternir l’image du chef de l’Etat dans cette partie de la République.

Cependant, tout en félicitant le gouvernement Matata pour de nombreuses bonnes réalisations, dont le PPP Esprit de Vie, nous restons vigilants, soutiennent certaines langues aux faits et gestes qui traduisent la prédation. La rigueur dans la sélection des partenaires est très importante. Le Copirep et beaucoup d’autres structures commises à cette fin, méritent d’ouvrir l’œil, pour mettre fin à la complaisance qui cacherait des combines, soutiennent-elles.

De nombreux échecs dans les contrats de gestion devraient servir des leçons car, les Congolais ne sont pas dupes.

Par André Ipakala

 

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