Le Comité national femme et développement (CONAFED) a organisé, le week-end dernier, en marge de la journée internationale de la femme (Jif), une caravane motorisée, suivie d’une tribune d’expression populaire (Tep), à la Maison communale de Kisenso.
La caravane est partie du bureau pour arroser toutes les communautés féminines de la municipalité précitée et les écoles des filles, avant de rentrer à la salle polyvalente de la commune pour la Tep.
Il sied de noter que partout où les Motards et marcheurs passaient, des personnes visitées étaient encouragées à se prendre en charge, à revendiquer la constance voire l’excellence dans la fourniture de l’eau comme du courant électrique, ainsi que la sécurité.
Même son de cloche à la Tep. Les participants ont rappelé aux autorités leur cahier des charges de l’an passé, relatif aux réclamations susmentionnées, les enseignants à arrêter des mécanismes susceptibles de résoudre tous les problèmes sus évoqués.
Car, ont-ils lancé, le défaut des solutions aux problèmes d’eau, d’électricité, de sécurité et de formation pour avoir des revenus exposent femmes et filles aux pratiques néfastes.
A noter que cette activité, supervisée par la consultante du Conafed, Florence Mbwiti, rentre dans le cadre de la mise en œuvre du projet.
Accès à l’Education de qualité et au moyen de subsistance des communautés » exécuté dans le consortium Conafed-concept et ministère du Genre, avec le financement de l’ong » Action Aid International « .
Par ailleurs, le week-end, a eu lieu, également, deux animations du Conafed, avec 50 leaders et dynamiques socio-communautaires.
16 formes de violences et analyse de la déclaration de Kampala sur les Vsbg.
M. Rigobert Chicco a décortiqué des textes juridiques explicitant la diversité d’infractions relatives aux actes inhumains et indignes posés sur les personnes vulnérables, entendez les femmes des communautés et les filles dans les milieux scolaires.
Par ailleurs, M. Patient Seba a analysé, comme son précédent collègue, avec de leaders de la commune de Kisenso dont les policiers et autres agents, la déclaration des chefs d’Etats membres de la conférence internationale sur la conférence internationale sur la région des grands lacs, tenue du 15 au 16 décembre 2011, à Kampala, en Ouganda sur les violences sexuelles basées sur le genre (Vsbg).
M. Seba a rappelé à l’assistance le cadre du 4ème sommet ordinaire et session spéciale sur les Vsbg au cours duquel s’est déroulée cette activité, articulant par lui, son intervention en trois points : prévention des Vsbg, assistance aux victimes et sanction contre les criminels auteurs de ces actes de violences à l’égard de la femme au sein de la communauté et de la fille dans le milieu scolaire.
L’analyse critique et l’évaluation de cette déclaration a démontré que les dirigeants signataires n’ont pas honoré leurs engagements, lesquels devraient consister à mettre sur pied, dans leurs pays respectifs, des dispositions nécessaires pour mettre les personnes vulnérables à l’abri des VSBG et de la perte de la dignité humaine qui en découle.
Que les dirigeants ne disponibilisent pas assez les moyens pour la prise en charge tant psycho-sociale que médicale des victimes et que leurs bourreaux, auteurs des violences et viols, continuent à courir les rues sans être punis.
Les deux ont eu grâce à la Concertation d’associations féminines dans les grands lacs (Cocafem-Gl) déterminée à mettre en œuvre le projet de lutte contre les violences sexuelles faites à la femme (Pluvif).
Par Misho/C.P