Tueries à Beni : l’Alternance pour la République appelle à une action conjointe Monusco-FARDC

Vendredi 13 mai 2016 - 12:42
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Les tueries répétitives vécues à Beni et Lubero (Nord-Kivu) préoccupent l’Alternance pour la République. Cette plate-forme politique rangée derrière Moïse Katumbi Chapwe demande à la communauté internationale via la Monusco d’appuyer les forces de défense et de sécurité congolaises pour mettre fin aux massacres.

 

Les tueries à la machette et aux armes à feu dans les territoires de Beni et Lubero, au Nord-Kivu, ne laissent pas indifférents les acteurs de la plate-forme « Alternance pour la République » (AR).

A l’issue d’une réunion extraordinaire de la conférence des présidents de l‘AR, hier jeudi 12 mai à Kinshasa, sous la présidence du député Delly Sesanga, une mise au point relative à la situation sécuritaire et humanitaire à Beni et Lubero a été faite, en ces termes : « Depuis un certain temps, les territoires de Beni et Lubero sont devenus le théâtre, des actes d’atrocités dont les tueries systématiques des vies humaines de paisibles citoyens (femmes, enfants et vieillards) s’apparentent aujourd’hui à un génocide ; préoccupée, l’Alternance pour la République dénonce et condamne ces actes de barbarie perpétrés sur ‘Je sol congolais et déplore le silence coupable et l’inaction du gouvernement congolais au regard de sa mission régalienne de sécuriser les personnes et leurs biens con formé- mentaux dispositions des articles 69, 91, 187 et 188 de la Constitution de la République démocratique du Con go; conformément à la résolution 2277 du Conseil de sécurité des Nations unies, dans sa disposition relative à la protection des populations civiles, l2llternance pour la République demande à la communauté internationale, principalement à la Monusco d’apporter son appui aux forces de défense et de sécurité de la RDC pour mettre fin à ces massacres odieux qui continuent à endeuiller le pays ; l’Alternance pour la République compatit au malheur qui frappe nos compatriotes et présente aux familles éprouvées ses sincères condoléances les plus attristées ».

 

Pour rappel, le mardi 3 mai 2016, 24 autochtones ont été massacrés dans cette partie de la République. Alors qu’on s’interrogeait encore sur les circonstances de cette hécatombe, neuf autres personnes ont été tuées le dernier week-end, des tueries attribuées aux rebelles ougandais ADF. Ceux-ci paraissent invincibles, en dépit de la forte concentration des troupes congolaises et onusiennes dans cette partie du pays. Des appels vont ainsi dans tous les sens pour mettre fin à l’insécurité qui prévaut, depuis une année, dans cette partie du pays.

Par PM