Avec le renvoie d’une quarantaine de travailleurs sans se référer à sa hiérarchie, notamment le Ministère des Transports et Voies de Communication, Michel Kirumba passe outre ses supérieurs. A en croire notre source au Ministère des Transports et Voies de Communication, après que des travailleurs de cette société de transport en commun soient entrés en grève, des tractations sont en cours chez Justin Kalumba pour chercher à dénicher les vraies causes du ras-le-bol des travailleurs de Transco. Tenez, notre interlocuteur nous renseigne que le Ministère des Transports et Voies de Communication s’étonne de la décision de Kirumba qui, n’a pas tenu compte d’une quelconque décision du Conseil d’Administration avant d’agir. Des tels comportements de la part d’un Directeur général ne se justifient que par un règlement de compte. Certains agents n’hésitent pas à déclarer si haut que leur Directeur général a des éléments à placer au sein de l’entreprise. D’où, il faut chercher la petite bête pour renvoyer des gens qui manifestent leur mécontentement lorsqu’ils sont mal traités. La politique du népotisme décrié sous la deuxième République n’a pas encore fini de faire des dégâts en RD-Congo. Ça, on ne peut que le voir en RD-Congo. Michel Kirumba s’est donc mal comporté en renvoyant ces pères et mères des familles pour des raisons qui ne tiennent pas debout. Ces derniers avancent que depuis l’arrivée de Kirumba au sein de cette entreprise, rien ne marche. Des bus au moins une dizaine sont cloués au parking faute des pièces de rechange. La descente aux enfers commence ainsi. Un passé récent nous le renseigne. City Train, STUC et autres société de transport en commun ont disparu à petit feu à cause attitudes qu’avance Kirumba. Quant on paie pas du carburant et qu’on est incapable de faire marcher des bus pour raisons des pièces de rechange, on a pas de place dans la gestion d’une entreprise. Depuis juin 2013 bientôt deux ans de service, il n’y a aucune politique d’achat des nouveaux bus alors que l’entreprise génère 50.000 USD le jour. Une moyenne de 1.500.000 USD par mois. S’il compter avec la masse salariale estimée à 55% du montant généré chaque mois, il se dégage que Transco fait au moins de 700.000 dollars le mois. En deux ans, c’est suffisant pour penser également renouveler le charroie automobile. Ça frise la megestion.
CHRIS WADOL
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