Peut avant l’ouverture hier Lundi 23 mars 2015 de la séance plénière consacrée à l’examen et adoption du calendrier des travaux de la session de mars 2015, le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, a reçu à son cabinet le président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC), M. Tito Ndombi.
A l’issue de leur entretien, ce dernier a fait savoir à la presse qu’il s’agissait de toute première visite rendue à Aubin Minaku en tant chef de corps depuis qu’il a pris lui-même ses fonctions à la tête du CSAC.
Au-delà la simple courtoisie, la rencontre a permis aux deux hommes de discuter de l’acharnement médiatique dont fait l’objet ces derniers jours le président de ‘Assemblée nationale.
Tito Ndombi s’est insurgé contre cet acharnement médiatique qui démontre que des journalistes se sont faits instrumentaliser et manipuler pour relayer dès discours politiciens et des rumeurs à la place de l’information.
Pour le patron du CSAC, les médias ne doivent pas ignorer que la liberté de la presse est garantie en en République Démocratique du Congo sous réserve de l’ordre public, des bonnes mœurs et du respect des droits d’autrui.
Enseignement dus sciences de l’information et de la communication, Tito Ndombi a tenu à rappeler que « le journaliste ne doit pas prêter le flanc à la manipulation et à la diffamation. Un journaliste est un professionnel qui doit faire son travail dans le respect de l’éthique et de la déontologie professionnelle. Il ne peut pas publier n’importe quelle information mais il doit avoir le sens de la mesure”.
Néanmoins, le président du CSAC s’est félicité de constater que le président de la chambre basse est un homme très attaché à la liberté de la presse et à l’éthique de la communication. Car, au lieu d’aller devant les cours et tribunaux, il a préféré saisir le Conseil supérieur de l’Audiovisuel et de la communication qui a pour vocation de veiller au respect de l’éthique de la communication et de la déontologie des journalistes.
Tito Ndombi a exhorte également tous ceux qui seraient lésés par la presse dans les jours à venir d’emboiter le pas au président de l’Assemblée nationale, pour permettre au CSAC d’assainir l’espace audiovisuel congolais et ramener à l’ordre tous ceux s’égarent dans l’exercice de leur métier d’informer.
Le calendrier adopté
Comme annoncé la semaine dernière, la séance plénière de lundi a été consacrée à l’examen du projet de calendrier des travaux de la session de mars 2015.
Sous la présidence d’Aubin Minaku, les députés nationaux ont débattu point par point toutes les matières inscrites au calendrier avant de l’adopter. Le calendrier prévoit des nouvelles matières, des arriérés législatifs, le contrôle parlementaire et des textes ayant été renvoyés par le Président de la République pour une nouvelle délibération. Dans le lot de nouvelles matières, Aubin Minaku parle de deux projet déposés par le Gouvernement à savoir le projet de loi portant révision du Code minier et celui instituant un nouveau tarif des droits et taxes à l’importation.
Pour ce qui concerne les arriérés législatifs, les députés examineront les textes de lois destinés à concourir notamment à la bonne organisation des échéances électorales à venir, au parachèvement des réformes des secteurs de la sécurité et de la justice ainsi que du processus de la décentralisation, l’accélération des réformes à caractère économique et social.
Parmi ces lois, on peut citer notamment le projet de loi déterminant les principes fondamentaux relatifs à la mutualité, la proposition de loi organique portant institution, organisation et fonctionnement de l’Agence nationale de lutte contre la corruption et le projet de loi modifiant et complétant le Code de la famille.
Sur cette liste d’arriérés législatifs, il faut encore ajouter le projet de loi portant statut des agents de carrière des services l5ublics de l’Etat, le projet de loi portant statut des Notaires et le projet de loi organique portant organisation et fonctionnement de la Caisse nationale de péréquation.
Par Martinez Ngyaluka