Des experts venus de 15 pays d’Afrique prennent part à ces travaux qui se clôturent demain à Kinshasa
Dans le cadre d’un projet du gouvernement de la République démocratique du Congo et de celui du Japon, il se tient, du 28 au 30 janvier 2015, à l’hôtel Sultani, un atelier de formation de Mext et Jaxa sur le traitement des données satellitaires en Afrique. L’ouverture de ces travaux a été donné hier mercredi 28 janvier 2015 par le vice-premier ministre et ministre des Postes, Télécommunication, Nouvelles technologies de l’information et de la communication de la RD Congo, Thomas Luhaka Losenjola.
Dans son adresse, ce membre du gouvernement a souhaité une coopération plus enrichissante entre la République démocratique du Congo et le Japon.
Il a, avant tout, remercié toutes les parties qui sont intervenues à la matérialisation de cet atelier ainsi que les experts de 15 pays africains qui ont effectué le déplacement de Kinshasa pour cet évènement.
Il s’agit des délégations venues de l’Angola, de Botswana, de l’Ile Maurice, de Lesotho, du Madagascar, du Malawi, du Mozambique, de la Namibie, de la République d’Afrique du Sud, des Seychelles, de Swaziland, de la Tanzanie, Zambie, du Zimbabwe et de la République démocratique du Congo.
Un atelier élémentaire de télédétection
» Il s’agit d’un atelier élémentaire de télédétection dans différents domaines tels que l’agriculture, l’industrie minière, la géologie, le secteur forestier, les hydrocarbures, la vulcanologie, l’urbanisme, les catastrophes… » a précisé Thomas Luhaka.
Ce dernier a rappelé que la présente activité s’articule autour de deux axes majeurs du programme du gouvernement. » Le recoupement des deux lignes maîtresses de notre programme du gouvernement fonde le socle de notre action et le vecteur projectif de l’émergence d’une nouvelle impulsion économique et sociale dans notre vie nationale « , a-t-il expliqué.
L’orateur a rassuré que son gouvernement assigne à ce séminaire le but de renforcer les capacités des experts africains en vue de contribuer au développement de ces différents pays.
Ainsi, avec les bases élémentaires et riches des connaissances qu’ils auront reçues au cours de ce séminaire, les experts formés pourront mieux participer aux séminaires et ateliers futurs.
Ces experts vont constituer une ossature de personnes ressources dans différents domaines pour le pilotage de différents gouvernements dans la certification des ressources et dans les différents domaines de recherche pour un développement harmonieux de l’Afrique.
Pour le vice-premier ministre et ministre des Pt-Ntic, la richesse de ce séminaire viendra d’une part de la qualité et de la diversité des participants, ainsi que de la formulation des attentes par les experts nationaux quant à l’application concrète, réelle et effective de cette technologie dans les différents secteurs d’activités nationales.
En clôturant ses propos, Thomas Luhaka a émis le vœu du bon déroulement de ce séminaire de renforcement des capacités pour les experts africains, de voir le contenu de ce séminaire servir de rapport exploitable à l’avenir pour une création des structures de continuité et de projet pour l’Etat congolais avec les ressources humaines formées.
L’expérience du Japon
Prenant la parole à son tour, l’ambassadeur du Japon en République démocratique du Congo, Shigeru Ushio, a donné l’expérience de son pays dans la télédétection par satellite qu’il définit comme une technologie qui consiste à observer et analyser la terre avec l’imagerie et des données satellitaires.
Pour lui, le Japon a une longue expérience de développement et de l’utilisation des technologies de télédétection par satellite, grâce à l’exploitation de ses propres satellites d’observation terrestre. Ce pays possède également une longue expérience en matière d’aide au renforcement des capacités des nations asiatiques depuis près de 30 ans.
Il faut noter donc que le Japon contribue au développement de l’Afrique par l’intermédiaire de diverses activités d’aide, dont la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad) qui a été initiée par le gouvernement nippon en 1993. Pour revenir aux travaux de l’hôtel Sultani, l’atelier sera clôturé par la remise de certificats aux participants, avant le discours de fermeture.
Par Lefils Matady