La Voix des Sans Voix profite de la situation qui prévaut au sein de la magistrature pour réitérer sa demande d’une répartition équitable du revenu national pour l’intérêt de tous les agents et fonctionnaires de l’Etat.
Pour cette Ong de défense des Droits de l’homme, les magistrats, les médecins, les enseignants, les paramédicaux, les policiers, les militaires et autres agents des services de sécurité doivent bien tirer profit du revenu national dont la répartition doit être clairement connue.
Par la même occasion, la VSV exige la publication de tous les salaires et émoluments alloués aux animateurs des institutions et autres mandataires publics, en vue de garantir la transparence dans la gestion de la chose publique en RDC.
La VSV en est arrivée là en tallant sur les revendications des magistrats qu’elle trouve légitimes. Ainsi, sans chercher à polémiquer sur le caractère légal ou pas de la grève, cette ONGDH demande au gouvernement de bien se pencher sur les problèmes soulevés par les magistrats.
Il est inadmissible que ces derniers, d’après la VSV, qui constituent la quatrième institution de la République, puissent continuer à vivre dans la précarité suite aux mauvaises conditions de travail et au manque de salaires décents susceptibles de les exposer notamment aux tentatives de corruption, de concussion…
Ce, comparativement aux salaires et autres émoluments alloués aux parlementaires, aux gouverneurs des provinces, aux mandataires publics (ADG, ADGA, PCA).
La VSV refuse d’encourager la mauvaise répartition du revenu national. Plusieurs Congolais envient les postes mieux rétribués à cause de cette mauvaise pratique, selon laquelle, » pour mieux vivre en RDC, il faut être Président de la République, ministre, ADG, député national, sénateur, gouverneur de province.
Ces différentes personnalités ne manquent pas de bien profiter de la répartition du revenu national applicable aux institutions qui les utilisent.
Par Kerk