L’asphaltage sur l’ex- avenue du Flambeau, dans la commune de Barumbu, disparait peu à peu, suite au retour des pluies qui s’abattent ce dernier temps à travers la ville de Kinshasa. Les véhicules qui passent par cette voie pour joindre le centre-ville, ont du mal à circuler normalement sur ce tronçon, suite à l’état de détérioration progressive de cette route.
« L’ex- avenue du Flambeau est depuis plusieurs années, orpheline de l’appui des autorités de la République qui ne songent pas à sa réhabilitation », pensent certains Kinois, habitués à emprunter cette chaussée. Alors que des trous béants qui paralysaient la circulation sur l’avenue Kabambare et Kabinda ont été couverts par l’Office des voiries et drainage. Ceux de l’ex-Flambeau restent toujours délaissés, ont-ils ajouté.
Il est difficile de rouler à plus de 40 km/h, ou pendant deux minutes sur l’avenue Kabasele (ex-Flambeau) sans appuyer sur le frein. De fond en comble, cette avenue est caractérisée par des nids-de-poules et des trous béants dérageant la fluidité de la circulation. D’abord à l’entrée de l’avenue Kabasele, au niveau de l’hôtel Phénix, un trou béant divise la route et ne laisse apparaître que des morceaux de pierres.
A plus ou moins trois cents mètres sur le croisement « Kabasele – Kabambare », la situation est encore aggravante. Les véhicules fuient la route et empruntent la partie sablonneuse pour traverser ou prendre Kabambare. Ceux qui prennent le risque d’affronter la partie dégradée, causent du tort à leurs amortisseurs, rotules et autres pièces, qui s’achoppent aux blocs de pierres, formés suite à la disparition de l’asphalte.
La partie qui suit cet obstacle est exempte de défauts. Les véhicules peuvent rouler normalement même pendant deux minutes. Mais, après avoir dépassé la prison de Ndolo, il faut savoir freiner pour protéger l’amortissement de son engin. Car le plus grand calvaire se trouve à ce niveau. Cette partie est, depuis des mois, terrassée par des eaux, en provenance des tuyaux poreux de Régideso. Plusieurs fois, des travaux ont été effectués à cet endroit, mais les résultats sont toujours précaires.
Dernièrement, une société brassicole évoluant sur cette avenue, avait creusé la voie pour placer des tuyaux. Après ces travaux, la route s’est défoncée, voire rétrécie, pour des raisons jusque-là ignorées par des populations environnantes. Cette situation a encore accentué la dégradation de cette voie.
LA LIGNE « BON-MARCHE – BOULEVARD DU 30 JUIN » EN VOIE DE DISPARITION
Si l’on y prend garde, la ligne « Bon-Marché – Boulevard du 30 juin » risque de disparaître, pensent les conducteurs des transports en commun desservant cette voie.
« Nous mettons en danger nos véhicules en empruntant cette route. Des trous sont tellement profonds. Même si nous essayons de les éviter, nous finissons toujours par tomber au piège. Entre temps, ce sont des amortisseurs, des rotules et autres pièces de la voiture qui en pâtissent. La vie est devenue dure ces derniers temps. Nous avons déjà des difficultés pour totaliser le versement. Où allons-nous alors trouver l’argent pour remplacer de nouvelles pièces ? », s’est indigné Chigo, un taximan.
La partie comprise entre après la prison de Ndolo et le pont Bralima laisse apparaître une mauvaise appréciation de ce tronçon. Dans cette partie, l’asphaltage disparait tout doucement. Les véhicules ne peuvent même pas rouler à 10 km/h. C’est là où se dégage le grand risque, surtout pour les transporteurs en commun. Car, eux travaillent en fonction du temps.
« Quand une partie qu’on peut traverser à moins de 30 secondes vous prend près de cinq minutes, à cause du mauvais état de la voie, vous comprenez que c’est un manque à gagner important dans notre boulot », nous fait remarquer Jean-Jacques, un autre taximan, habitué à desservir cette ligne.
Mais des observateurs ne comprennent pas pourquoi cette chaussée n’attire pas l’attention des responsables de la ville, alors que l’avenue Kabambare qui était, il y a peu, devenue impraticable, a été rétablie par l’Office des voiries et drainage, avec la construction de nouveaux caniveaux. De même que l’avenue Kabinda, qui risquait de se couper en deux, au niveau de son croisement avec l’avenue Plateau.
Les habitants de cette partie de la ville de Kinshasa, attendent une réponse positive dans un bref délai, ont-ils indiqué. MOLINA