En RDC, dans le domaine de télédistribution, il faut désormais compter avec le groupe de société Strong. Car, le dernier né en la matière apporte une véritable innovation. Il s’agit de l’accès gratuit à plusieurs chaînes de télévision sans abonnement. Il suffit d’acheter l’équipement de Strong et le tour est joué. Aucun abonnement à prendre ou à renouveler. De quoi révolutionner le marché avec cette initiative qui ne manquera pas d’attirer les Congolais, surtout lorsque ce programme comprend aussi des chaînes généralement sollicitées en matière d’information. C’est ce qui ressort de la conférence de presse donnée hier à la Gombe par le patron du groupe Strong, Elie Abourrousse, en présence du directeur général de Strong Technologies en RDC, Tarek Faddoul.
Le PDG de Strong a d’abord tenu à remercier le chef de l’Etat et le peuple congolais pour la confiance qu’ils lui ont accordée à travers la licence de distribution de télévision à péage via satellite consentie à l’entité locale du groupe Strong technologies RDC.
Depuis 1987, explique Elie Abourrousse, Strong contribue au développement de la réception audiovisuelle par satellite, ou parabole, au Proche et Moyen orient, dans certains pays d’Asie, en Australie et en Afrique Sub-saharienne.
Outre l’accès à l’information et au contenu télévisuel varié et abondant retransmis par la multitude de chaînes accessibles sans abonnement à payer, et présentés sur un nombre croissant de satellites desservant l’Afrique sub-saharienne, poursuit-il, la télévision via satellite offre plusieurs avantages.
C’est le cas d’un excellent médium pour les émissions éducatives (telles que les cours, les conférences, la diffusion ou distribution de fichiers ou documents), d’un rayonnement des émissions bien au-delà des frontières des pays d’origine des télédiffuseurs, d’une contribution au développement économique avec la formation de professionnels de la parabole, la création d’emplois et le développement d’un secteur à ce jour restreint à une infime partie de la population.
Il s’agit aussi d’une contribution au développement du marché de la publicité, toujours insuffisamment développé pour la grande majorité des chaînes de télévision, via satellite et même terrestres en Afrique sub-saharienne, d’une contribution au développement du marché du contenu africain, avec une demande sans cesse croissante, des prix qui en bénéficient et des projets de nouvelles productions qui en résultent et d’un complément ou support au numérique terrestre que les Etats africains se sont engagés à déployer et qui permet de desservir les zones rurales et lointaines pour lesquelles une couverture par voie terrestre serait économiquement injustifiable parce que non rentable.
Mais, d’où vient Strong ? Ce groupe opère au Nigéria depuis 2005, au Ghana depuis 2007, en Côte d’Ivoire depuis 2011 et en RDC depuis 2014, répond son PDG. " Les filiales locales ont formé beaucoup de milliers d’installateurs, établi des centres de service après-vente, formé des dizaines de techniciens-réparateurs et des armées de revendeurs. Grâce à sa vision et à ses efforts, Strong s’est bâtie une solide image de marque et d’importantes parts de marché dans les régions d’Afrique de l’Ouest et centrale, élevant le niveau de qualité du matériel offert, des revendeurs, des installateurs et des réparateurs dans un secteur économique précédemment entre les mains d’importateurs sans la moindre éthique ", ajoute le patron de la nouvelle société de télédistribution.
Mais, quelle est la particularité de Strong dans le marché de télédistribution ? « Strong a contribué à rendre la parabole mieux comprise et plus accessible", précise Eli Abourrousse. Mais, de quelle manière concrètement ? Réponse du patron du groupe : " Avec des professionnels mieux formés et une communication plus claire envers le public, Strong a, dans une certaine mesure, réussi à aider le consommateur à mieux comprendre ce que la parabole pouvait lui apporter, ce qu’elle devrait lui coûter en termes d’argent, comment la partager entre voisins ou au sein d’une même bâtisse, quels étaient ses droits auprès de l’importateur, du revendeur et de l’installateur, à réclamer et bénéficier de la garantie contre les vices de fabrication du matériel de réception, exigible de, et assurée par l’importateur ».
Sans s’arrêter en si bon chemin, question de ne pas laisser les potentiels consommateurs des services de sa société à leur soif, le PDG de Strong souligne que les filiales de son entreprise assurent un contact téléphonique pour le support technique et/ou commercial. « Notre site internet publie ces mêmes informations au profit du grand public ".
Avec les progrès de la technologie et une meilleure formation des professionnels du métier, prend-t-il soin d’affirmer, " il est devenu possible d’exploiter des paraboles de soixante centimètres, avec des convertisseurs et des récepteurs toujours plus performants et à des prix plus compétitifs, grâce aux économies d’échelle d’un marché mondial toujours en, croissance. Tout cela contribue à rendre les systèmes de réception de télévision via satellite (ou paraboles) accessibles à une partie sans cesse croissante des populations d’Afrique sub-saharienne ".
Comme pour mieux se faire comprendre, " Elie " indique le prix d’un système de réception donnant accès à plus de soixante chaînes retransmises en clair (et donc sans abonnement à payer), installation comprise, devrait débuter à 93.000 Francs congolais.
En quoi Strong se différencie-t-il des marques concurrentes ? Sans aucune hésitation, son PDG aligne : un matériel de qualité à la pointe de la technologie, avec un support technique en termes de mises à jour des logiciels d’exploitation et de disponibilité des pièces de rechange sur des années après la sortie de tout modèle, une formation en continu des revendeurs, installateurs et techniciens de service après-vente, dans toutes les régions accessibles sur le territoire, la mise en place de centres de service après-vente propres ou agréés dans les régions accessibles du territoire, une garantie du matériel contre tout vice de fabrication sur 30 mois à compter de la date de fabrication de tout produit et une image de marque nettement plus favorable, générée par les années de satisfaction, apporté "es aux millions de consommateurs ayant opté pour la marque.
" J’ajouterai finalement qu’avec l’expérience acquise dans d’autres régions du monde, il est raisonnable de s’attendre à voir croître considérablement le nombre de chaînes africaines non-cryptées retransmises par satellite, à moyen terme, c’est-à-dire sur les 24 mois à venir ", conclut Elie Abourrousse. Le service à péage, nommé " Ma Télé ", sera lancé début mai, promet-il. M. M.