Senga, Bemba avait prédit sa déchéance

Vendredi 14 novembre 2014 - 10:49

Des habitués de la famille du Mouvement de Libéra¬tion du Congo (MLC), alors des vrais ne sont pas étonnés au feuilleton malheureux qui est arrivé à l’ex-président du Caucus des élus nationaux de la province Orientale, sur¬venu lors de la plénière du lundi 10 novembre. Ce transfuge du Mouvement de Libération du Congo n’avait pris en compte les déclarations de Jean-Pierre Bemba lorsqu’il lui avait dit qu’en quittant le bateau MLC, l’ex-vice ministre de l’intérieur et ministre de l’Agriculture sous 1+4 avait signé sa mort politique.

Il n’avait pas cru à cette prophé¬tie du chairman du Mouvement de Libération du Congo. Peut être parce qu’il a été élu député national en 2006 puis en 2011. Mais plusieurs années plus tard, le dire de Bemba s’est ac¬compli. Devant des millions de téléspectateurs branchés sur les antennes de la Radio Té¬lévision Nationale Congolaise (RTNC) pour suivre le déroule¬ment de la plénière consacrée aux motions de défiance contre le ministre délégué aux Financ¬es, Patrice Kitebi et celui de l’Industrie, Petites et Moyennes Entreprises, Rémy Musungayi, l’élu national de la province Orientale est passé à tabac par ses pairs élus nationaux de la province Orientale appartenant à la Majorité Présidentielle. Son pêché, c’est d’avoir parlé au nom des députés de la province (18), qui avaient signé la mo¬tion de défiance contre le min¬istre de l’Industrie, Petites et Moyennes Entreprises.

Du haut de la tribune, l’ex-MLC a fait savoir que les 18 signataires avaient retiré leurs signatures. Il s’en est suivi d’une mêlée à laquelle des téléspectateurs de la Radio Télévision Nationale Congolaise ont suivi en direct sous le regard du premier prési¬dent de l’Assemblée nationale, Charles Mwando Simba qui a dirigé la plénière en l’absence de Minaku parti représenté Jo¬seph Kabila aux obsèques du président zambien, Michael Sata. Rossé par ses collègues de la Majorité, Valentin Senga a été un jour après démis de ses fonctions du président de Caucus des députés de la prov¬ince Orientale. Une fin politique tragique.
mozer marone

 

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