Après le pont Bihambwe, le pont Mema, est enfin jeté au Nord-Kivu (Est de RD Congo). Une aubaine pour, agriculteurs, transporteurs et des populations du territoire de Masisi agacés par le souci de transport.
De près d’une dizaine de mètres, ce gigantesque chef d’œuvre rassure désormais la circulation des biens et des personnes sur cet axe l’un des plus vitaux de la province.
‘’C’est le pont qui nous manquait pour une fluide circulation sur l’axe Goma – Masisi’’, se réjouissent des taximans moto, qui font des navettes sur ce tronçon. En béton armé pour une capacité des 32t pour deux bandes, soutenu par des piliers au standard de construction moderne, ce pont qui a coûté autour de 173.260$ respecte les normes architecturales modernes. Ce 2 mai 2016, ce pont de développement tant attendu, vient d’être enfin jeté pour assurer la jonction entre Masisi et Goma.
En inaugurant le pont Bihambwe (dont le coût a été de 160.000$) le 27 juillet 2015, l’autorité provinciale avait promis que Mema, le grand pont qui suivait serait aussi construit. Personne à l’époque n’y avait réellement cru. Mais en l’espace d’une année, la route Goma – Masisi vit une véritable une période de transformation étonnante, moderne pour plus d’uns.
‘’Nous n’avions pas l’habitude de croire à nos dirigeants et leurs promesses qui se révélaient fallacieuses. Mais le Gouverneur Julien Paluku, nous a démontré le contraire’’, reconnaît Kibando, le président des transporteurs sur cet axe, qui relie Goma aux deux territoires de Masisi et Walikale. Cela, s’inscrit dans la vision d’assurer la jonction entre les provinces et booster l’émergence du pays tel voulu par Jospeh Kabila.
Depuis l’époque coloniale, le pont Mema à l’instar du pont Bihambwe étaient en bois. ‘’Il coulait les plus souvent quand il pleuvait, obligeant piétons, véhicules à passer dans l’eau qui inondait le passage’’, témoigne Innocent, un habitant de Masisi.
Il a fallu attendre l’avènement de l’actuel patron du Nord-Kivu pour voir enfin Mema, de même que Bihambwe être réhabilités. Pourtant rappel le patron des agriculteurs de Masisi, rien en fait ne manquait aux exécutifs provinciaux précédents pour rendre à ces ponts l’image lui offerte aujourd’hui.
En quittant Goma en partance vers Masisi et Walikale, la circulation était souvent bloquée et pénible en arrivant à Bihambwe de même qu’à Mema. ‘’A la tombé de la pluie, le passage était quasi impossible. Même les piétons devaient se faire transportés au dos’’, regrette un jeune de Bihambwe qui faisait payé 500 à 1500fc par personne à chaque traversée, tout de même ravis de voir que ces deux ponts vient enfin régler l’épineux problème de transport sur cet axe.
Rendez-vous à Walikale, le 30 juin prochain
Depuis quelques mois, Masisi et Walikale, les deux territoires au sol et sous sol suffisamment garnis font l’objet d’une attention particulière de l’exécutif provincial. Des visés électoralistes, des visés de positionnement politique ? Il n’en est pas question.
‘’Les deux territoires sont parmi les poumons économique de notre province’’ a toujours martelé l’autorité provinciale. Sur l’ensemble de la province, la modernisation des infrastructures est une réalité. La réhabilitation de ces deux ponts, s’inscrit dans un grand projet visant à rendre praticable la route Goma – Walikale.
Déjà, à divers endroits, des engins sont en pleins activités et d’ici le 30 juin toutes les indications promettent que cet axe sera enfin totalement praticable. ‘’Nous allons fêtaient la fête de l’indépendance le 30 juin à Walikale a récemment promis le gouverneur.
Les difficultés financières liées au contexte économique actuel, la crise financière et la chute des cours des matières premières, n’ont pas tout de même empêché la province à concrétiser ce projet.
La perspicacité du gouvernement provincial et la gestion des projets de développement des fonds alloués de même en a été pour beaucoup, estime des nombreux opérateurs économiques. Les facteurs climatiques aussi n’ont pas obstrué le travail des ingénieurs sur terrain.
‘’Le Gouverneur voulait voir la concrétisation rapide de ce projet, car les moyens nous était disponibilisé avant’’, rapporte l’un des ingénieurs qui ont conduit ce travail.
En quelques années, des dizaines de ponts modernes ont été réhabilités. Ces ouvrages jetés sur des routes réhabilitées permettent aujourd’hui, l’évacuation des produits vivriers et d’autres biens et marchandises des campagnes vers les villes et vice versa.
‘’Ces ponts et routes, sont les premiers facteurs de développement des nos milieux’’, reconnaissent des techniciens en développement réunis au sein d’une association des anciens étudiants de l’Institut supérieur de développement rural, ISDR Goma.