En RDC, le projet de loi électorale a été présenté, lundi, aux députés lors d'une plénière agitée vu l'opposition que cette loi suscite. Des organisations de la société civile s'opposent également à l'adoption de cette nouvelle loi. Pour L’Association africaine de défense des droits de l’homme (Asadho), lier les prochaines élections au recensement de la population fait courir le risque que le président Joseph Kabila reste au pouvoir après 2016. Dans une lettre adressée aux « démocrates de la majorité présidentielle », l’Asadho leur demande de se désolidariser de ceux qui veulent permettre au président de la République de briguer un troisième mandat.
Le message que nous avons adressé aux démocrates de la majorité présidentielle consiste en un rappel leur demandant de pouvoir s’opposer à la révision de la Constitution.
Jean-Claude Katendeprésident de l' Asadho