RD-CONGO : CAP sur la croissance, Signes concrets d’un pays débout

Mardi 21 octobre 2014 - 17:45

A Kinshasa comme dans les provinces, les événements sont les indices d’un pays en mouvement, déterminé à relever le défi de l’émergence … Zoom sur les réalisations des gouvernements provinciaux.

Déposé par le gouvernement le lundi 29 septembre 2014 à l’Assemblée nationale, le projet de budget pour l’exercice 2015, jugé recevable par les élus du peuple et transmis à la Commission Ecofin de la Chambre du Parlement avant d’être soumis au Sénat, renferme comme initiatives, entre autres, les investissements dans l’infrastructure y compris un fonds consacré aux projets d’infrastructure des transports et l’importance donnée à la création d’emplois. Le gouvernement Matata entend répondre ainsi, aux promesses électorales du chef de l’Etat, le Président de la République Joseph Kabila, autant qu’il prend en compte les recommandations issues des travaux des Concertations nationales.

L’objectif du gouvernement demeure de maintenir l’équilibre budgétaire et le budget introduit des dépenses visant à améliorer le calendrier budgétaire. La croissance est continue depuis 2001, le budget annuel ayant été multiplié par 26. Mais, étant donné la faible mobilisation des recettes publiques, l’Exécutif est appelé à fournir plus d’efforts pour plus de mobilisation de recettes dans tous les secteurs d’activité afin de permettre à l’Etat de relever le défi de l’émergence à laquelle il aspire.

 Un budget transparent

Pour permettre aux parlementaires et, à travers eux, aux citoyens d’avoir une vision plus précise et plus étayée de la dépense publique, la LOFIP prévoit une présentation budgétaire totalement rénovée. Dans son élaboration, le gouvernement y a associé la société civile, dans le cadre des séminaires d’orientation budgétaires pour débattre de la Programmation budgétaire des actions du Gouvernement.

Un budget de performance

Les enjeux majeurs de la réforme de la gestion publique, c’est de faire passer l’Etat, d’une culture de moyens à une culture de résultats, afin que chaque franc congolais dépensé soit plus utile et plus efficace. La performance, c’est-à-die la capacité à atteindre des résultats attendus est ainsi au cœur du nouveau cadre budgétaire. En conséquence, les débats parlementaires, tant pour le budget que pour l’examen de l’exécutif ne portent plus uniquement sur les crédits et leurs justification, mais aussi sur les stratégies et les objectifs des politiques publiques. Le projet transmis à l’ECOFIN a ses faits saillants.

Perspectives budgétaires et économiques

Alors que le pays est débout, comme l’a confirmé le Président Kabila du haut de la tribune des Nations Unies, affiche une croissance et un budget en constante hausse depuis les 5 dernières années voire plus, l’Exécutif prévoit d’atteindre une croissance économique de 10,4% en 2015. Il mise sur les secteurs de l’agriculture, l’énergie électrique, les mines, les hydrocarbures et gaz naturel, des télécommunications et nouvelles technologies de l’information et de la communication, de la forêt, de l’environnement et du tourisme ainsi que des infrastructures de base en cours de reconstruction et de modernisation.

Le gouvernement s’est engagé à maintenir la stabilité du cadre macroéconomique et à soutenir une croissance économique forte, à deux chiffres et plus créatrice d’emplois. On s’attend donc à ce que la croissance économique moyenne atteigne 9,7%, de 2014 à 2017 ; l’inflation passerait d’environ 3,9% en 2014 à 3,1% en 2017. On prévoit d une croissance du PIB réel de 2,1% en 2014 et de 2,5% en 2015 et en 2016. Le budget est présenté en équilibre et comporte des recettes de l’ordre de 8.406,2 milliards de FC, contre un niveau de dépenses de 8.406,2 milliards de FC. En d’autres termes, les dépenses en capital s’élèvent à 32,6% du budget total.

Sans nul doute, le pays derechef remis sur orbite, bouge, se relève. A Kinshasa, des nouvelles routes serpentent des quartiers entiers. La RN1 est redevenue carrossable depuis Matadi jusqu’à Kikwit, les travaux sont avancés sur le tronçon Kikwit-Tshikapa-Kananga ... Les villes Kisangani et Beni ont été reliées par route … Sous peu, locomotives, avions et bateaux vont relayer TRANSCO -700 bus pimpants neufs-, NEW-TRANSKIN -250 bus- et TRANSCOK -30 bus arrivés à Ilebo, en route pour Kananga, au Kasaï Occidental, en vue d’assurer la mobilité des personnes et de leurs biens, une nouvelle tour de contrôle et une aérogare modulaire sortent de terre à l’aéroport international de N’Djili … Un guichet unique pour le création des entreprises en temps record, des salaires des fonctionnaires bancarisés et près d’un million de comptes ouverts à cet effet, un secteur des télécoms florissant, un ring connectant le pays à la fibre optique, donc à l’économie numérique … La liste est loin d’être exhaustive. Dans la capitale comme dans les provinces, dans différents domaines, les événements l’attestent. Avec le retour de la paix à l’Est, les RD-Congolais croisent les doigts. D’énormes résultats engrangés dans un laps de temps, rendus possibles grâce à une équipe qui se solidifie, se bonifie jour après jour, des exécutants déterminés à concrétiser le projet de Kabila. En première ligne, le Premier ministre Augustin Matata Ponyo, épaulé par son second, le vice-premier ministre en charges du Budget Daniel Mukoko Samba, relayé dans les provinces par des gouverneurs tout aussi dopés. Entre autres Jacques Mbadu du Bas-Congo, Mo¨se Katumbi du Katanga, Alex Kande du Kasaï Occidental, Pascal Tutu Salumu du Maniema, Alphonse Ngoy Kasanji du Kasaï Oriental ... et André Kimbuta de Kinshasa. Qui a dit que le pays avait épuisé ses ressources ? Qui a dit que le pays traversait une crise des personnes- ressources ?

AKM

 

 

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