Le show ne réussi plus à l’élu national de la circonscription de Lukunga, Zacharie Bababaswe à l’Assemblée nationale. L’homme a pratiquement était ramassé par le Président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku
lorsqu’il a pris la parole pour défendre Stavros Papaioanou propriétaire de la nouvelle compagnie aérienne «Blue Sky Airlines» et ancien patron de Hewa Bora de triste mémoire. De sa prise de parole, Bababaswe évoque le fait que la Régie des Voies Aériennes est prise en otage par certains opérateurs économiques du secteur
aérien au détriment des autres.
Allusion faite sans le dire aux détenteurs de la Fly Congo CAA, qui disons le sont les seuls en ce moment
à détenir des aéronefs qui font la liaison des provinces rd-congolaises. Allez-y comprendre dans quel camp cet
élu national a voulu versé. Ce qui est vrai, le secteur aérien rd-congolais est voué au libéralisme mais cette politique n’est pas synonyme du désordre. Personne ne peut se lever un matin et créer une société soit disant avec des aéronefs répondant aux normes internationales tout en bafouant l’Etat. C’est vrai que la Régie des Voies Aériennes a cloué au sol le dimanche 22 mars 2015 l’aéronef de Stavros pour des raisons administratives et non pour des raisons techniques (lire remake, Stavros son passé le rattrape) paru dans nos éditions
du 24 mars 2015 à la page… Selon le Commandant de l’aéroport international de N’Djili, Georges Tabora contacté par la rédaction de «C-News», Stavros a été averti de l’incident du dimanche 22 mars à N’Djili-aéro.
Pour le patron de l’aéroport international de N’Djili avant que l’oiseau bleu de Stavros puisse prendre les airs, il est obligé à son propriétaire de régulariser avec les autorités rd-congolaises en payent ses dettes accumulées lorsqu’il était actionnaire majoritaire de Hewa Bora et non simple associé comme l’a soulevé son avocat député à l’Assemblée nationale. Dommage si des élus nationaux censés menés des enquêtes versent dans de prise à partie des mandataires de l’Etat pour justifier des miettes reçues de la part d’un opérateur économique. Pour le président de l’Assemblée qui a recadré Bababaswe après son intervention subjective sur le conflit RVA-Stavros, il est recommandé aux députés nationaux d’user des voies légales (question écrite ou autre…) pour dénoncer un fait au lieu de transformer la tribune de l’Assemblée nationale en un opéra théâtrale.
CHRIS WADOL