PT-NTIC : THOMAS LUHAKA S’IMPRÈGNE DE L’ÉTAT DES LIEUX

Mercredi 7 janvier 2015 - 08:10

Après les festivités de nouvel an, l’heure est au travail. C’est ce qu’il faut retenir de la séance de travail organisée lundi dernier au ministère de Poste, télécommunications, nouvelles technologies de l’information et de la communication. Trois groupes se sont succédés au cabinet du vice-Premier ministre et ministre des PT-NTIC, à savoir l’administration, les services annexes et la délégation syndicale. Question pour le nouveau patron des PT-NTIC, accompagné du vice-ministre Enock Ruberangabo, d’échanger des civilités et surtout d’écouter les problèmes auxquels les différents groupes sont confrontés dans l’exercice de leur travail.

Conduit par le secrétaire général intérimaire, accompagné des directeurs centraux, le premier groupe, c’est-à-dire l’administration, a expliqué au ministre que le ministère des PT-NTIC était porteur de croissance, générateur des recettes et pourvoyeur d’emplois. A titre d’exemple, pour 2014, le Gouvernement avait assigné au ministère des PT-NTIC 60 milliards de FC. A la fin de l’année, le ministère a même fait un dépassement. Le même ministère, poursuit le secrétaire général intérimaire, a plusieurs connexions avec l’extérieur, c’est-à-dire les grandes organisations internationales se rapportant à la poste et aux télécommunications.

DEFIS A RELEVER POUR L’ADMINISTRATION DES PT-NTIC}

Le ministère des PT-NTIC explique le SG a.i, a trois principaux défis à relever. Il y a d’abord le défi juridique, puis le cadre légal et réglementaire avec trois lois (012, 013 et 014) qui existent depuis 12 ans et qui sont dépassées par rapport à l’évolution technologique et juridique. Il faut les revisiter. Pour ce faire, des amendements sur ces lois existent. Le troisième défi porte sur le fonctionnement de l’administration des PT-NTIC. Le cadre organique existant est actuellement dépassé suite à l’évolution technologique aujourd’hui très avancée. C’est de la sorte qu’une commission ad hoc a été mise sur pied afin de réfléchir sur la formule à adapter aux structures actuelles.
Deuxième groupe reçu au cabinet du vice-Premier ministre Thomas Luhaka, ce sont les services annexes, à savoir Rascom, Pidep, Coptag et Portail électronique du Gouvernement. Les animateurs de ces quatre structures ont présenté au patron des PT-NTIC l’état des lieux de leurs services et ont sollicité son implication pour la réussite de leurs missions. Car, ces services travaillent dans des conditions très difficiles jusque-là. C’est le cas du Portail électronique du Gouvernement dont le site est toujours bloqué faute de paiement. Il est aussi question de régulariser la situation des salaires des agents de ces services qui continuent à se sacrifier sans la contrepartie attendue du Gouvernement.

LES REVENDICATIONS DE LA DELEGATION SYNDICALE
Dans le troisième groupe, le président de la délégation syndicale a dit au ministre qu’il s’agit d’un syndicat de collaboration et de participation. Il a également évoqué quelques problèmes relatifs à la revendication des primes spécifiques et aux conditions de travail. Car, il n’y a pas de bâtiment, ce qui a poussé les services à se loger dans six salles de classe des bâtiments de l’ex ISTA-Gombe. De plus, il y a un seul bus du reste acheté avec la contribution des travailleurs. Les syndicalistes ont aussi souhaité que le sous-gestionnaire des crédits soit plus proche des travailleurs et ont plaidé pour le renforcement des capacités des agents afin de les mettre au même diapason avec l’évolution technologique. Après cet état des lieux, il appartient au ministre d’apporter des solutions. M. M.

 

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